L'Exposition et le fonctionnement de l'humanité

 

L'humanité et son fonctionnement 
 
Epiphanie chaotique, le concept d'ex-position à la suite de l'apparition de l'altruisme parmi les hommes. 
 
Nous allons opérer des clarifications conceptuelles préalables. 
L'ex-position dans son aspect général désigne l'acte de s'arracher de soi, de ses intérêts pour considérer et satisfaire l'intérêt de l'ensemble de l'humanité ou d'un groupe humain afin de satisfaire accessoirement son intérêt psychologique : la jouissance d'avoir satisfait son propre intérêt en satisfaisant l'intérêt d'un groupe humain. Celui qui écrit ces lignes accomplit une ex-position rationnelle parmi les hommes. 
Mais clarifions les trois concepts d'ex-position, d'ex-position pour soi et d'auto-position. Le premier consiste à s'arracher de soi pour satisfaire l'intérêt d'autrui ou d'un ensemble sans en retirer un autre intérêt que sa propre satisfaction psychologique. Le deuxième consiste à satisfaire l'intérêt du groupe ou d'un autre auquel on s'identifie afin de satisfaire son intérêt propre et cela en faisait don de soi sans contrepartie autre qu'indirecte. Le deuxième concerne aussi l'identification du sujet à sa tribu, son ethnie, sa nation, son pays ou plus modestement sa famille naturelle à l'égard desquels il recherche l'intérêt. Le troisième est l'acte de se donner le moyen de réaliser son propre intérêt. 
A cela, l'on peut ajouter deux autres concepts, l'ex-position pour autrui et l'ex-position pour tous ou pour l'ensemble. Le premier consiste à sacrifier son intérêt ou l'intérêt d'un autre pour un autre groupe humain en voyant dans l'intérêt de l'autre non forcément son propre intérêt mais l'intérêt de tous ou encore l'intérêt d'un autre groupe ou d'un autre individu. Le second est la recherche de l'intérêt de tous. Ces concepts sont relatifs, par exemple une ex-position pour soi pour l'un peut représenter une ex-position pour tous pour l'autre. 
 
Nous avons donc comme substances conceptuelles l'ex-position pour soi qui est d'agir dans l'intérêt d'un groupe en s'y identifiant, l'ex-position pour l'autre qui est d'agir dans l'intérêt d'un groupe sans y avoir un autre intérêt qu'une jouissance psychologique qui reste donc une forme d'ex-position pour soi, l'ex-position pour l'ensemble ou pour tous qui est d'essayer d'agir en faveur de l'intérêt d'un ensemble en passant par la satisfaction de l'intérêt d'un groupe particulier c'est à dire en passant par une ex-position pour l'autre, l'ex-position en général qui est l'acte de s'arracher hors de soi pour comprendre l'ensemble du monde et d'agir sur lui de manière rationnelle en fournissant un programme rationnel à suivre à l'ensemble de l'espèce humaine, l'auto-position enfin qui est l'acte de rechercher son intérêt direct en général. 
 
En réalité tous ces concepts sont extrêmement ambigües comme nous allons le voir et se recoupent, s'interpénètrent les uns les autres, les distinctions conceptuelles présentées précédemment changeront afin de nourrir notre problématique. Puis ces distinctions conceptuelles, juste engendrées temporairement, seront abandonnées lorsque l'on trouvera un moyen d'édicter une ex-position éthique et politique pour tous en favorisant des groupes bénéfiques à l'humanité tels que les capitalistes ou les êtres humains doués d'une intelligence supérieure à l'image de l'eugénisme qui tente d'améliorer organiquement l'intelligence humaine. Le tout sera accompli en tenant compte de problématiques anarcho-capitalistes et de l'éthique de la liberté de Murray Rothbard. 
 
-Nous avons longtemps hésité au cours de la préparation de cet exposé : doit-on inclure l’ex-position pour soi comme pleine ex-position et comme altruisme rationnel ? L’ex-position c’est s’arracher de sa position pour être ou agir en faveur de la position de ce qui distinctement n’est pas physiquement soi. L'auto-position signifie mise en place PAR SOI MEME de la situation des éléments moraux, naturels, matériels, mentaux ou organiques pour son intérêt propre qui lui-même peut être d’ordre organique, matériel, mental, le tout étant irrémédiablement lié à sa relation avec d’autres ; on voit alors l'ambiguïté qu’il y a entre auto-position et ex-position pour soi, le premier est direct dans une relation avec un autre comme le commerce, le second est indirecte et plus subtile comme la bienfaisance envers autrui sans aucune contrepartie matérielle mais tous les deux réalisent partiellement le même objectif : la satisfaction personnelle. Dans le cadre de l’altruisme privé, elle sera mentale –comprenant morale- et sociale, dans le cadre du commerce, elle sera matérielle, dans le cadre d’une relation sexuelle ou pour l’amour de ses enfants, elle sera partiellement organique et il s’agira alors d’une ex-position pour soi restreinte.  
Un droit naturel doit favoriser l’auto-position comme principe primitif de la vie. Celui de la nature anarcho-capitaliste en est un exemple éclatant. 
L’ex-position peut aussi finalement réaliser les objectifs de l’auto-position… et cette dernière peut être ou non dans l’intérêt de l’espèce… Il ne correspond donc pas à l’objectif originel de l’ex-position réelle qui n’est pas une recherche pour soi qui éventuellement peut se faire pour l’ensemble mais une recherche directe pour l’ensemble. 
En général, l’ex-position pour l’ensemble est l’activité implicite de tout homme qui se préoccupe de sciences sociales fabriquant une idéologie pour l'utilité de tous. 
Quant à l’altruisme, nous réservons ce terme au monde originel, dans le sens d’altruisme originel envers ses proches. Autrement dit lorsque nous disons parfois « altruisme originel », il s’agit d’une redondance partielle volontaire, une explicitation d’un sens composant le concept. Notez aussi que lorsque nous parlons d’altruisme originel, nous ne parlons pas forcément -mais parfois oui- d’altruisme stratégique de reproduction (comme le comportement acquis d’une mère envers son enfant -indépendamment de tout instinct) mais même d’altruisme ponctuel envers un inconnu, lorsque par exemple, une tribu ou une micro-société comme Médine, accepte un apport exogène de faibles et l’assimile dans son groupe ou lorsque des parents adoptent les orphelins d’une famille qu’ils connaissaient ou lorsque l’on vient en aide à un ami. En réalité, lorsque nous parlons d’altruisme originel, c’est toujours à propos d’une communauté restreinte et solidaire, dont les membres sont souvent obligés de se soutenir mutuellement pour vivre, ne serait ce que parfois sur le plan mental moderne de l’amitié ou de la famille. Si nous parlons d’ex-position pour soi et d’auto-position, nous nous consacrerons plus à des manifestations de la civilisation. 
L’ex-position pour l’autre ou pour l’ensemble se fait -généralement- quant à elle à grande échelle, initialement à l’échelle d’une cité, et à l’instant où nous écrivons à l’échelle mondiale, parfois à l’échelle maximale du vivant comme chez les écologistes. L’ex-position pour soi large, bien qu’elle puisse être impliquée à une échelle nombrée immense de milliards d’individus, se fait à une échelle conceptuelle intermédiaire comme le stade ethnique ou le rang social à divers échelles de territoires et de populations (un pays ou le monde). Une ex-position à l’échelle universelle ne violant pas le droit minimal est le plus grand défit lancé à une rationalité moderne. 
Distinguons aussi l’intérêt rationnel conscient et l’intérêt rationnel inconscient : une action instinctive peut avoir une justification rationnelle ; autrement dit l’instinct naturel de survivre a une objectivation rationnelle historique, puis une substitution rationnelle partielle de cet instinct chez des êtres développés : il est rationnel de survivre, y compris par l’intermédiaire de l’instinct, il est instinctif de survivre, y compris par l’intermédiaire de la rationalité.  
L’altruisme déformé, quant à lui, est un transfert non pertinent -voire auto-destructeur- de l’altruisme originel, qui lui, concerne l’identification à un groupe, tandis que, la déviation consiste en une empathie pseudo-rationnelle vers ce qui détruit l’identité initiale objective -non mentale- d’une culture ou d’un groupe. Cette déviation n’est observée pratiquement qu’en Occident à l’instant où l’écrit est composé, et n’a pas de justification ni de bonne évaluation a priori ou a posteriori de l’utilité rationnelle de l’« instinct »… dans le cadre d’une ex-position à long terme, pour l’ensemble compris. Lorsque nous parlons de déviation, il s’agit de la voie, de contour d’une voie initiale d’altruisme : remarquons ainsi que certains actes d’altruisme ont une justification rationnelle médiocre ou contestable du point de vue de l’ex-position pour soi étroite bien sùr mais surtout, ce qui est très grave, du point de vue de l’ex-position pour l’ensemble. C’est en ce sens que nous pouvons identifier certains actes d’altruisme comme acte d’autodestruction de l’espèce, une manifestation collectiviste, un acte mortifère à long terme au nom de l’affirmation toujours évanescente de la vie, tandis que d’autres actes altruistes peuvent être largement considérés comme acte de préservation de l’espèce : ce qui en est issu, l’ex-position rationnelle, est l’acte conscient de préservation de l’espèce et un libéral se trouve être précisément altruiste au sens d’ex-posé lorsqu’il préconise l’individualisme. Bref l’altruisme déformé est une dégénérescence d’ex-position tout autant que d’altruisme tandis que l’ex-position est la mutation rationnelle de l’altruisme apparue avec la naissance de la philosophie et l’apparition de la civilisation. 
Mais méfiez vous ! Quels sont ces actes mortifères indirects de la vie ? Les plus indirectes sont ceux précisément qui prétendent affirmer la vie : le pacifiste ou le gauchiste par exemple, lorsqu’il se met au relativisme moral, pour justifier sa paix sélective : respecter les autres cultures signifie, pour lui, en accepter les inepties ou les crimes objectivement désignés par des fondements universellement valides comme la connaissance ou le droit minimal. Cela se manifeste de manière latente et non pas forcément de manière explicite : dans les sous entendus volontaires, les présupposés, les non dits, les oublis, les indignations sélectives à partir de principes de sélection douteux. Ce qui est appelé anthropocentrisme est un terme qui a subi une déformation de sa validité initiale dans le langage politique-altruiste. 
L’ex-position pour soi étroite concerne l’identification restreinte individuelle, familiale ou autre, elle touchait initialement l’univers social restreint, l’univers matériel, et mental comme la personnalité en général, la vanité, la culpabilité, l’arrogance, l’amour propre, l’univers affectif ; l’ex-position pour soi large concerne l’identification nationale voir ethnique et très souvent politique. Elle concerne ce à quoi un individu s’identifie et la manière dont il va indirectement renforcer cette identité. Dans ce cas presque tout se passe dans l’univers mental, sur d’autres plans aussi, mais l’identification large est toujours un évènement mental bien plus déterminant dans l’histoire que l’identité individuelle. L’ensemble de certains termes employés peut être spécifiquement dirigé contre la France ; en réalité il concerne des tendances absolument universelles que l’on peut adapter à plusieurs ensembles et sous ensembles du monde ou de l’histoire. Un exemple ? Celui des arabes. L’identification nationale peut être remplacée par la régionale (la Perse n’est pas l’Arabie), l’ethnique par la religieuse (un chiite n’est pas un sunnite, un sunnite n’est pas un membre des khawarej etc.), la politique par la fonction sociale… En réalité l’identité large, est vacillante, peut se partitionner, se diversifier ou être syncrétique selon les cas. 
Enormément de politiciens ou de crypto-politiciens inconscients veulent supprimer l’ex-position pour soi large, parfois d’une manière contre nature et parfois d’une manière naturelle, parfois étant souhaitable, parfois étant destructrice. La plupart du temps cette suppression conduit à l’affirmation d’une identité particulière comme les sunnites vis-à-vis des chiites, dans d’autres cas elle divise, et favorise les guerres civiles. Tout dépend de la manière dont on manipule le droit naturel et tout dépend de la manière dont on fait respecter les droits de propriétés lors d’affirmations identitaires (sociales, nationales, ethniques, religieuses …) Par exemple, la haine des européens entre eux au nom de l’identité (l’Allemagne contre l’Angleterre et la France, la France contre l’Angleterre…) a conduit à une extinction partielle des blancs avec des guerres qui ont créé un trou démographique loin d’être facilement renouvelable en quantité et en qualité. 
Inversement, par exemple, l’attitude d’union-forcée en islam a créé des violations massives de droit universellement valide et une extinction pas toujours possible des identités, des massacres aussi au nom de l’unité, ou dans le meilleur des cas une union « légèrement » forcée. 
Le collectivisme ou le caractère collectiviste d’une tendance -esprit collectiviste et contre-collectiviste- est l’acte d’esprit politique ou militant (par exemple propagande -péjoratif- ou –prévention -mélioratif-) de rendre une chose commune et partagée à une échelle maximale de population d’une manière qui à l’origine est loin d’être spontanée chez les hommes ; si le même évènement se fait de manière plus naturelle -non dénuée d’artifice ou de volonté- et à une échelle minimale, nous parlerons d’esprit collectif. Il peut être défensif et salutaire lorsque des groupes humains pénètrent dans un territoire ou lorsqu’un empire doté d’une armée puissante envahit un territoire -Dans le cadre TRES PRECIS d’une violation nette du droit naturel et non d’une violence faillible afin de le faire respecter même partiellement, c’est à dire aussi de réparer un crime-. Il peut être scélérat, lorsqu’il consiste à préparer la mentalité d’une population à lui faire accepter comme moral ce qui viole un droit rigoureux minimal, le droit naturel de la propriété, dans ce cas spécifique il s’agira d’endoctrinement collectiviste. Il est souvent utilisé par les pensées de type socialistes, de manière à déformer la connaissance du capitalisme de manière officieuse ou officielle. Inversement, il peut être une activité saine lorsqu’il consiste à rétablir et à prévenir d’une pratique d’expansion étatique. Nous dirons alors qu’à l’intérieur même de l’esprit collectiviste, il y a un esprit contre-collectiviste comme sous concept inclus dans un concept en raison de sa substance qui consiste à rendre commune une chose -souvent une information ou une idée- non partagée, non appropriée par un ensemble dans le cadre de la politique, dans le sens large du terme. Donc lorsque nous qualifions un évènement ou un homme de collectiviste c’est aussi et souvent par l’esprit. 
Il s’agit là d’une mutation de son sens libertarien, qui concerne initialement la tendance de la démocratie sociale comme du communisme, en passant par le nationalisme ou la théocratie, les tyrannies, de toute structure étatique classique, de mettre des ressources et des droits sous la main des hommes de l’état comme des entreprises, des productions de richesse, des propriétés, des libertés contractuelles comme droit positif etc. et parfois des les appeler « services publiques » en y ajoutant les sophismes de la démocratie ou l’imprécation morale .  
 
Qu'est ce que la civilisation au regard du concept d'ex-position ? 
 
La civilisation est l'équivalence inconsciente, non intellectuellement programmée d'une ex position rationnelle possible potentiellement antagoniste ou problématique orientant le devenir et le fonctionnement approximatif d'une civilisation. 
Tout se passe comme si la civilisation était une ex-position rationnelle informe, parfois incohérente, non consciemment téléologique et parfois absolument non téléologique, d'un philosophe politique édifiant une philosophie politique intrinsèquement d'ex-position rationnelle dans le sens où nécessairement dans une civilisation, il y aura une ex-position pour l'autre multiple et à divers degrés et une ex-position pour soi multiple et à divers degrés dessinant une ex-position approximative pour le tout échouant ou réussissant. 
 
Dans cette optique, le capitalisme étant une ex-position rationnelle inconsciente équivalente absolument téléologique, il correspond à la parfaite équivalence d'une ex-position rationnelle pour le tout. Téléologique signifie "orientée, dirigée vers l'intérêt optimisé (le meilleur possible) du tout", dans le système capitaliste cet intérêt optimisé s'appellera : la croissance économique, l'élévation du niveau de vie, l'amélioration des services, une vie globalement se passant dans de meilleures conditions (et c'est bien pour cela que sur le plan organique, il n'est pas possible de se passer d'eugénisme individuel). 
 
Il faut bien comprendre : l'on fait comme si -comme si- la civilisation était une ex-position rationnelle d'un philosophe de la politique... 
N'oublions pas qu'une philosophie politique -d'une manière ou d'une autre- met en place sans s'en rendre compte une ex-position pour l'autre (par exemple pour les capitalistes ou les hommes de l'état) dans le but d'obtenir un effet bénéfique dans l'ex-position pour le tout. C'est à dire que l'on va laisser la main libre à des groupes d'hommes dans le dessein que ce groupe d'homme travaille parfois sans s'en rendre compte pour l'intérêt optimisé de tout le monde ou dit autrement de sorte que ce groupe humain se trouve être le moins nuisible possible pour l'utilité de tous : pour les anarcho-capitalistes, ce groupe humain s'appelle les capitalistes.  
 
La philosophie politique classique va confier la liberté relative aux hommes de l'état dans l'espoir d'une ex-position pour le tout, Tandis que la philosophie politique anarcho-capitaliste, par exemple, fera cette ex-position pour l'autre envers les capitalistes ou les agences de sécurité privée dont la profession est d'assurer la non violence dans une société. 
 
La culture est la naissance d'une orientation possible interne à la civilisation comme possibilité réalisée parmi d'autres pouvant devenir l'ex-position rationnelle centrale équivalente de la civilisation ou avoir un rôle -avec une combinaison d'autres cultures- dans l'ex-position rationnelle centrale équivalente, la première tendance de la culture étant l'expansion et l'ex-position pour soi que par analogie avec les ex positions rationnelles équivalentes pour le tout nous représenteront comme une ex-position pour l'autre qui veut ou est involontairement soit au bénéfice d'un tout, soit contrôlant un tout.  
 
Nous dirons qu'il y a des ex-positions inconscientes rationnellement interprétées (la civilisation) et des ex-positions conscientes rationnellement générées (la philosophie politique) 
 
Il existe pour chaque civilisation une ex-position équivalente centrale et des micro ex-positions orientant des mutations possibles de la civilisation (cultures présentes dans un groupe humain restreint mais en expansion sur un plan) de sorte qu'une micro ex-position ou culture puisse devenir une ex-position rationnelle centrale équivalente. 
 
Maintenant... 
Quel est le sens originel de l’altruisme ? L'Altruisme, est à l’origine pour l'intérêt organique de l'espèce humaine (au sens d’amélioration des organes humains) puis matériel par extension : l'altruisme vise à se sacrifier pour ce qui est le meilleur de l'espèce, l'altruisme est une invention de la nature ce qui revient à dire que la critique de l’esprit eugénique revient à la critique de l’esprit de la nature qui par identification empathique ex-pose l’intérêt personnel vers un autre intérêt personnel, intérêt d’autrui, intérêt de soi, intérêt de l’ensemble, intérêt d’autrui vers soi, intérêt de soi vers autrui, transposition non pertinente voire dangereuse d’une fonction originelle (socialisme nihiliste), amélioration rationnelle d’une fonction originelle (libéralisme eugénique matériellement et organiquement avec perte maximale de contrainte sous réserve de non nuisance à l’amélioration, donc transmutation des contraintes originelles de la nature), l’altruisme à l’origine était destiné à ceux qu’on aime intimement, à nos proches, il était une invention directe de la nature et indirecte de Dieu destinée à satisfaire notre intérêt organique (descendance, partenaire de reproduction, bonne alimentation). La satisfaction psychologique elle-même était liée à l’origine organique de la vie. Ce qui ne veut pas dire que tout doit être destiné à la nature organique de la vie. Ce qui veut simplement dire qu’il faut surtout ne pas oublier la nature organique de la vie MAIS non forcément sa nature jouissive, qui elle-même ne correspond pas infailliblement aux intérêts organiques de la vie selon le contexte donné. 
La libération -aussi appelée civilisation- de la vie de l’homme des conditions coercitives de la nature sauvage ne doit jamais nous faire dévier des objectifs de la vie organique, autrement dit l’allégement général de la coercition ne doit jamais interdire une nouvelle forme de coercition parfois à peine moins sévère que celle de la nature visant à assurer les mêmes objectifs. Ou dit encore d’une autre façon, l’on abolira la coercition lorsqu’elle ne sera plus utile. Par coercition, j’entends inversement les contraintes environnementales puis éthiques qui conditionnent la survie et non les contraintes violant l’éthique libérale qui est elle-même un conditionnement optimal de la survie. Les contraintes éthiques qui apparaissent tout le long de la vie dans un monde libéral sont plus efficaces pour l’espèce humaine. A ce stade de notre évolution intellectuelle, nous ne voyons pas un autre système que le monde éthique libéral ou libertarien pour assurer efficacement la survie et l’amélioration organique et matérielle de l’espèce humaine au sens d’amélioration de ses aptitudes utiles sous plusieurs plans. 
Nous allons maintenant expliquer pourquoi dans l’espèce humaine, l’apparition des phénomènes de l’altruisme comme celui de rationalité se sont révélés et nous allons déterminer ce qu’ils impliquent de manière ultime. 
Exemple : 
Il y a mécanisme d’ ex-position de l’intérêt personnel à l’intérêt de l’ensemble, conscience de celui qui est meilleur que soi (amélioration indirecte de soi (ou altruisme originel) ex-posée (amélioration de soi ex-posée différent de l’ex-position d’intérêt) vers un autre plus apte ou dont on est convaincu qu’il est plus apte et il s’agit ici d’une ex-position pertinente rationnelle de l’utilité originelle de l’altruisme. Il y a en outre différence entre la conviction que l’on est le plus apte et que tout ce qui est issu de soi est bon pour l’espèce et différence avec la conviction que l’on a repéré le plus apte et qu’il faut l’aider à s’imposer lorsque les contraintes éthiques du monde social empêche son affirmation. 
Il y a donc une coercition naturelle orientée vers une finalité conforme à celle de la vie et une coercition inconséquente ou scélérate orientée vers la négation des objectifs ultimes de la vie par leur affirmation ex posée paradoxale, coercition naturelle qui consiste parfois à affirmer la vie en niant certains de ses aspects ou parties. Coercition inconséquente et scélérate qui consiste à affirmer la vie en niant là aussi certains de ses aspects ou parties avec la différence que l’on détruit la vie en croyant l’affirmer : l’on n’affirme pas efficacement la vie. 
C’est dire si le concept d’utilité -pour la réalisation d’une ex-position- est salutaire pour l’être humain.  
Une autre forme de « négation de soi » -concrète- consiste en l’élargissement de son intérêt vers un groupe d’individus de plus en plus large (au début la famille ou les proches ou même la tribu, le tout consistant en la satisfaction indirecte de ses intérêts), puis vers non plus l’élargissement de son intérêt mais son ex-position pure (au début une collectivité, puis une ethnie, puis une nation, puis une espèce, puis les vivants -écologie-, puis vers la fin de la maturation évolutive l’ensemble des existants). La transposition d’un intérêt, du mien précisément, c’est précisément ce que je suis en train de faire en tant que philosophe pour l’intérêt même de l’humanité. 
Se consacrer à l’autre en tant que c’est bon pour soi, puis pour la tribu, puis pour la nation, puis pour l’espèce… « Mais par instinct je désire ce que je crois être bon pour moi qu’en tant que je suis persuadé que je dois survivre » ... Ce qui sera bon pour l’espèce ou l’ensemble au cas où celui-ci est bon pour elle : ce propos est ce que la nature « fait dire » à l’inconscience de l’individu. 
Encore dit d’une autre façon : la nature vous persuade que vous êtes subjectivement bons pour affirmer votre volonté de vivre, au cas où vous seriez -effectivement, objectivement, non subjectivement- bon pour la survie de l’ensemble. Au point que même Lénine lui-même se serait considéré -subjectivement- bon.  
La nature ne vous octroi pas la volonté de vivre parce que vous êtes forcément utiles à la vie mais parce qu’il se pourrait que vous soyez utiles. C’est pourquoi il existe comme possibilité qu’une volonté de vivre particulière soit nuisible à une volonté de vivre universelle. 
C’est donc en persuadant l’individu qu’il est bon -que moi précisément je suis bien organiquement, matériellement et moralement - que la nature intime de la vie organise l’utilité vers l’ensemble.  
Mais ces idées -très- classiques et parfaitement valides nous font oublier que l’être humain doté d’une rationalité faillible mais parfois efficace va directement à l’intérêt de l’ensemble sans considérer ses identifications propres ou originelles à un ensemble particulier pouvant assurer son intérêt indirect, lors d’une ex-position d’intérêt. C’est ce que par exemple un penseur anarcho-capitaliste ou socialiste va faire. 
L’ex-position d’intérêt a sa légitimité en tant qu’elle porte à la conscience la finalité de l’amélioration et du système de la vie. C’est à dire la finalité même de l’accomplissement de la finalité d’intérêt instinctif subjectif (je me considère être le meilleur). 
Mais ce phénomène peut présenter certains risques conduisant à l’apparition d’une forme abjecte d’altruisme tout autant qu’une forme salutaire de survie rationnelle : 
1-L’oubli que notre survie propre directe ou indirecte (indirecte par un ensemble allant ici de manière décroissante : une famille, une tribu, une ethnie, une culture) peut conditionner elle même la survie d’un ensemble plus vaste lors d’une ex-position.  
2-L’oubli que la satisfaction d’un intérêt, par ex-position d’intérêts, peut nuire à un ensemble plus vaste à l’instant même où l’on croit qu’elle sera utile à cet ensemble. 
3-L’oubli que dans le cadre de l’ex-position, ce qui est bénéfique à un ensemble peut être nuisible à une partie… Partie y compris à l’opposée de celle dans laquelle vous êtes inclus. 
Ces oublis sont très proches mais à chaque fois avec des nuances décisives. 
Le gauchiste blanc antiraciste nie -inconsciemment et sous une certaine forme- son ethnie, favorise l’autre. Pourquoi ? Je suis anti raciste parce que c’est utile pour l’humanité. En quoi cela est-ce utile ? Cela favorise la survie de l’espèce en préservant de l’hostilité intra humaine, ce qui est bon pour l’humanité. Remarquons que c’est un cas possible où l’ex-position rationnelle d’intérêt peut être non pertinente et avoir un effet catastrophique sur l’ensemble… Cela variant selon le contexte. 
Nous voyons comment il est possible alors de définir l’altruisme originel comme ex position pour soi. 
Nous distinguons ici l’ex-position (consciente ou inconsciente) pour soi (ou altruisme originel), de l’ex-position consciente pour l’humanité (pouvant être de divers sorte socialiste tout autant que libertarienne). 
L’ex-position de négation de soi n’a sa légitimité que lorsque l’on a compris la finalité d’un vaste système nihiliste absolument légitime : celui de l’existant puis par subordination celui de la vie. Cela veut dire que notre finalité propre participe de la finalité d’un ensemble plus vaste. Cela est devenu une idée très classique.  
Mais entrons dans les détails, de la finalité ultime de la vie dérive plusieurs sous objectifs pour l’humanité divisés en plans, en groupes humains et en individus 
Il y a les plans suivants : matériel, psychique, organique, réalisés à deux échelles : un individu ou une collection. Et sous trois échelles temporelles : court terme, moyen terme, long terme. 
…Ces plans s’interpénètrent et peuvent être en même temps divisés en sous plans ou en embranchements, le plan matériel et le plan mentale sous l’échelle collective formant un embranchement : le sous-plan social  
…Répartis sous plusieurs groupes humains inclus l’un dans l’autre par concepts : famille, tribu, ethnie, nation, civilisation, espèce (c’est un exemple) 
…Suivant le contexte du temps et du lieu d’une espèce, la hiérarchie objective d’un même concept PEUT changer eu égard au nombre d’individus concernés c’est à dire subsumés par ce concept dans un contexte, par exemple dans l’absolu, une nationalité peut être constituée de plusieurs ethnies tandis que une ethnie peut être constituée de plusieurs nationalités. Il y a deux sortes de hiérarchie objective, l’une associant la diversité des caractères possibles contenus et l’autre associant la diversité nombrée des individus contenus. Nous parlons ici de la contenance nombrée des individus. 
…Suivant la compréhension variable, la hiérarchie relative des concepts (ne prenant pas en compte le nombre d’individus mais la complémentarité et l’inversion, en ce sens : non pas ceci selon cela mais cela selon ceci) peut bien sûr elle-même changée. Non pas une civilisation suivant des nations mais une nation suivant des civilisations.  
… Groupes, co-existant avec d’autres groupes d’égalité conceptuelle hiérarchique, par exemple le groupe familial co-existant avec le groupe amical, le groupe politique co-existant avec le groupe social, une classe (fonctionnaires) complémentaire d’un groupe politique. 
…Groupes qui eux-mêmes sont constitués de sous-collections cette fois ci de même nature, par exemple le groupe capitaliste étant constitué des sous groupes comme les entreprises, Ces sous-collections peuvent avoir des intérêts radicalement différents, antagonistes même à l’intérêt du groupe les incluant. Par exemple les intérêts d’une entreprise subventionnée sont ils en accord avec les intérêts des capitalistes ou des entreprises en général ? Par exemple les intérêts des capitalistes assurant la gestion de l’eau courante sont ils en accord avec les intérêts de capitalistes polluant l’eau ? 
… Qui eux-mêmes sont constitués d’individus variables dont l’intérêt est variable et qui ont une estimation faillible de leurs intérêts avec des degrés divers d’affirmation de soi, d’ex-position pour soi, d’ex-position pour autrui, d’ex-position pour l’ensemble. 
Signalons que souvent l’ex-position d’autrui (comme groupe) est faite au nom de l’ex-position de l’ensemble (comme groupe hiérarchiquement supérieur). Par exemple, le libéral défendra le capitaliste pour la prospérité d’un ensemble, le socialiste défendra une classe -les hommes de l’état- au nom de l’intérêt d’un ensemble plus vaste. 
C’est pourquoi aussi que ce que j’appellerai « altruisme collectiviste » consiste en une ex-position rationnelle non pertinente ou utilitaire-ment suicidaire, c'est-à-dire non éthique, de l’altruisme. L’éthique est une discipline se distinguant à peine de l’éthologie, dans le sens accordé aux observations de cette éthologie. 
Nous voyons maintenant que nous pouvons continuer la classification hiérarchique en dépassant l’espèce humaine jusqu’à considérer l’ensemble des existants de l’univers. Et, à chaque fois, l’organisation même de la volonté de vivre se partitionne par exclusion, inclusion, contradiction-opposition, paradigme et complémentarité, avec à chaque fois des nuances décisives dans des termes qui semblent proches. Ce sont les cinq ou six catégories qui régissent notre compréhension lors d’une totalisation du savoir avec la triade implicite étant, état- action, relation. 
Nous voyons maintenant pourquoi il est difficile d’accomplir une ex-position pertinente pour la vie : du fait de sa propre division inévitable. 
Nous redirons : l’ex-position d’intérêt a sa légitimité en tant qu’elle porte à la conscience la finalité de l’amélioration de la vie et du système de la vie. C’est à dire la finalité même pour laquelle la finalité subjective de la volonté de vivre existe. 
C’est pourquoi l’ex-position est une activité rationnelle faillible qui a remplacé le système de la nature en voulant en poursuivre la finalité ultime. La faillibilité de l’ex-position est tributaire de la satisfaction désirée pour un groupe c'est-à-dire est tributaire de la satisfaction d’une partition (plan, groupe, individu) de la vie non forcément conciliable avec l’autre. 
Remarquez aussi comment les propos mentionnés ici seront interprétés selon que l’on est libéral ou socialiste, noir ou blanc dans un contexte particulier ou suivant son idéologie. 
Lorsqu’il est dit : « L’oubli que dans le cadre de l’ex-position, ce qui est bénéfique à un ensemble peut être nuisible à une partie… Partie y compris à l’opposée ou distincte de celle dans laquelle vous êtes consciemment, inconsciemment, subjectivement, ou objectivement inclus. » 
Ici nous n’avons pas mentionné si le groupe distinct ou opposé l’est en tant qu’opposé à son propre intérêt ou en tant qu’opposé à l’ex-position que l’on s’est choisie qui a un lien avec l’intérêt psychique. 
Si c’est un socialiste, il dira, -pourquoi pas- « la partie opposée ce sont les capitalistes, il faut nuire au capitaliste pour l’intérêt même de l’humanité » 
Si c’est un noir -en général dans notre contexte pratiquant l’ex-position pour soi- il dira -pourquoi pas- « le groupe distinct du mien ce sont les blancs, il faut nuire au blanc. » 
Si c’est un libéral il dira -pourquoi pas- « la partie opposée ce sont les hommes de l’état, il faut nuire aux hommes de l’état »  
Etc. 
Tout ce processus n’est jamais explicite, il est bien souvent inconscient ou latent. Et beaucoup n’emploieront pas le terme « nuire » mais le terme « justice ». Je ne nuis pas à ceci ou cela, j’accomplis la justice contre ceci ou cela et presque toujours concrètement contre ceux-ci ou ceux la. 
Cela vient en fait de la nature du système d’idées concrètes ou « abstraites » qui régissent votre ex-position personnelle sur le plan de l’ex-position d’ensemble et l’ex-position pour soi. Certaines sont partiellement ou totalement universellement valides, d’autres ne le sont absolument pas. 
Distinguons enfin lorsque nous parlons de « partie opposée », la partie opposée à votre système d’idées d’ex-position pour l’ensemble et la partie opposée à votre ex-position pour vous-même. Remarquons aussi que presque l’ensemble des individus proposant des ex-positions pour l’ensemble, y compris moi, considéreront une attaque contre leur ex position comme une atteinte à leur ex position pour soi d’ordre « psychique » (c'est-à-dire une ex position pour soi n’ayant pas d’effet organique comme l’amour de ses enfants qui est destiné originellement au maintien de son futur organique) 
Ensuite lors d’une ex-position pour l’ensemble, il y a deux sortes de tendances : celles qui considéreront les meilleurs aptitudes pour l’intérêt de l’ensemble et celles qui tenteront directement la survie de l’ensemble en encourageant l’abondance du faible, considérant que ceux qui s’imposent par leur force et l’affirment –par leur force et non par la force- sont forcément nuisibles à l’ensemble. 
Cela vient du fait d’une confusion radicale entre les idées d’abolition de la coercition. Souvenez vous, nous n’avons pas fait de différence entre coercition et contrainte en désignant comme coercition les contraintes du système de la vie tout autant que les contraintes violant l’éthique… 
N’oublions pas aussi ce qui est faible par soi même ou par la nature et ce qui est faible de par l’éthique qui s’affirme contre lui. Ainsi l’éthique qui sanctionnerait les plus aptes au nom de l’ensemble ne serait pas une éthique pour l’ensemble, elle ne serait pas une éthique tout court puisqu’elle aurait abandonné la finalité d’amélioration du système de la nature par un maintien de l’éthique couplée à un allègement paradoxal de contraintes éthiques ou matérielles. 
Mais qu’est ce qui fait -concrètement- qu’une ex-position rationnelle ne réalise pas la finalité ultime de la vie ? Qu’est ce qui fait que l’une est bénéfique et l’autre scélérate de manière a priori ? 
La vie a des objectifs ultimes : le maintien, la persistance, la survie puis l’expansion quantitative et spatio-temporelle, enfin l’amélioration matérielle, mentale et surtout initialement organique, particulièrement le cerveau chez l’homme. 
Remarquez que ces objectifs ont des plans divers NON FORCEMENT CONCILIABLES. 
Alléger les contraintes de la vie pour satisfaire la vie, réaliser son but ultime. Maintenir les contraintes éthiques pour satisfaire la vie. Voilà une chose qui sera interprétée de manière radicalement différente selon que l’on est libéral, nationaliste ou socialiste, raciste ou anti raciste. Par exemple, le raciste ou un autre pensera que l’allègement des contraintes éthiques consiste en la non interdiction du racisme pour la vie elle-même, l’anti raciste ou un autre considérera au contraire que l’interdiction du racisme est une contrainte éthique bénéfique à la vie de l’ensemble. Qui a raison du point de vue de la vie ? Qui ? Qu’est ce qui permet de distinguer le caractère scélérat d’une ex-position ? Quels critères permettent de distinguer ce qui est bénéfique à long terme pour la vie et les existants ? 
Affaiblir les forts, renforcer les faibles, puis faire écrouler l’ensemble après cela 
MAIS il y a des forts nuisibles et des forts bénéfiques à l’ensemble, ce qui ne veut pas dire soit dit en passant qu’ils ne sont pas nuisibles à une partie de l’ensemble 
Il y a encore les forts affaiblis et les faibles renforcés, les forts dans un domaine et les faibles dans un autre ! Quels critères ? 
Le critère véritable, celui qui peut être mortel pour l’ex-position de l’ensemble, celui qui est à l’origine de l’échec des idéologies, et des philosophies politiques, c’est une mauvaise estimation de l’ex position pour l’autre en faveur de l’ex position de l’ensemble 
Par exemple, le gauchiste va être certain que son ex-position pour le « faible » va être utile à l’ex-position pour l’ensemble.  
Résumons certaines idées : Ex-postion, altruisme, ou l’origine de la construction des philosophies utilitaristes 
-l’apparition de la rationalité chez les hommes, a fait apparaitre la notion de finalité -paradoxalement toujours intrinsèquement nihiliste (dans le sens où l’on progresse à l’infini vers des buts qui s’ajoute par « pourquoi ? »)- de la nature comme pleine réalité objective 
-la finalité de la nature les a conduits à une ex-position intrinsèquement rationnelle, c’est à dire un transfert de leur intérêt personnel vers la finalité de la nature ou d’un ensemble pour fonder un système rationnel remplaçant le système que la nature initiale avait établi. Nous pouvons parler alors d’une transmutation rationnelle de l’altruisme apparue au cours de l’évolution de l’espèce, concernant non la négation de soi mais la mise entre parenthèse temporaire de sa volonté de vivre réelle au profit d’une volonté de vivre pour soi estimée (subjective ou psychique). 
-l’ex-position peut se résumer par cette formule particulière : « l’altruisme rationnel au nom duquel l’on instaure l’égoïsme.  L’égoisme rationnel au nom duquel l’on instaure l’altruisme.» Par exemple, un libéral par altruisme (ex-position intellectuelle) va instaurer un système d’égoisme qui lui-même sera dirigé à son tour vers une utilité globale ou altruisme non conscient vers l’autre. 
-l’altruisme se définit globalement comme consistant à transférer son intérêt vers l’autre, y compris pour avoir un retour c’est à dire un intérêt pour soi ou pour un autre que l’autre, sous les trois plans différents. La moelle de l’altruisme rationnel est donc l’ex-position. 
-Le système que la nature initiale avait établi consistait en la finalité ultime comme satisfaction de LA volonté de vivre par stimulation concurrentielle de SA volonté de vivre. Le vivant devait assurer sa volonté de vivre à tout prix au cas où il serait utile à la LA volonté de vivre. 
-Le fait qu’une volonté de vivre peut se révéler utile à LA volonté de vivre, démontre la nécessité d’une ex-position pour l’autre. 
-L’ex-position se divise en :  
--ex-position pour soi –équivalent de l’altruisme originel de survie sous une forme rationnelle ou instinctive- 
--ex-position pour l’autre -qui lorsqu’elle est pure sans être redirigé vers l’ex position centrale peut être une catastrophe de déficit rationnel doublé d’inutilité pour l’ensemble ; par exemple l’ex position pour l’autre du germanisme de Hitler tout autant que l’ex position pour l’autre du bon petit gauchiste- En outre l’ex-position pour l’autre sous une forme instinctive peut être une déviation grave d’altruisme originel.  
--ex-position pour l’ensemble. Elle peut être matérielle, organique, psychologique ; l’idéal étant qu’elle soit les trois à la fois et le fondement des trois plans est toujours l’organique. 
-L’homme lors de cette ex-position d’ensemble sera irrémédiablement obligé de déterminer concrètement l’ex-position pour l’autre issue d’une éthique susceptible d’être dirigée vers l’ex-position d’ensemble.  
-Un acte ponctuel d’ex-position pour l’autre en sa version de déviation d’altruisme originel n’est pas une chose grave. N’est pas grave aussi si une déviation qui n’a aucune incidence sur une ex-position d’ensemble, mieux dit : n’a aucune incidence pour l’utilité de l’espèce. 
-Surtout l’homme devra déterminer une éthique de remplacement du système naturel sans perdre l’objectif du système de la nature ou Volonté de vivre : cela s’appelle le droit naturel. 
-Cette éthique remplaçante devra nuire le moins possible aux parties exclues d’une ex-position pour l’autre tout en favorisant de manière maximale la réalisation de l’ex-position pour l’autre. En d’autres termes il faut maintenir du mieux que possible les intérêts de chaque individu possible et l’ex-position pour soi de chacun, maximiser les intérêts c’est à dire la réalisation de l’ex-position pour l’autre. Ne pas empêcher l’émergence d’une utilité inattendue pour l’ensemble en nuisant comme il a déjà été dit le moins possible à aux parties exclues de l’ex-position pour l’autre. Pour un libéral, cela signifie quoi ? Favoriser au maximum les capitalistes, accorder des droits minimaux aux capitalistes et aux non capitalistes 
-L’utilité de l’ensemble se fait pour chacun de l’ensemble, à la différence prés qu’il n’est pas exclu qu’il faille nuire expressément à une partie de l’ensemble pour l’ensemble et que l’utilité inévitablement ne se distribue pas de manière égale. 
-le verbe « nuire » utilisé ici peut être parfois remplacé par « ne pas favoriser » 
-Il n’est bien sùr pas impossible que la pertinence d’une ex-position pour l’autre puisse varier, à l’échelle du choix du concept (je choisis de favoriser le meilleur) et de l’identification du concept (qui est le meilleur à favoriser ?) 
-L’ex-position pour l’autre doit être déterminée en fonction de son utilité pour l’ex-position d’ensemble. C’est toujours une règle vitale au fondement de l’ex-position. 
-Bien évidemment suivant le degré nombré d’une collection considéré, l’ex-position d’ensemble peut se transformer en ex-position pour l’autre ou inversement -et ce indépendamment de la redirection de l’un vers l’autre. Seulement faites attention : il existe une pertinence dans le choix de l’ensemble considéré. 
-Un système juridique divise un ensemble désigné par un concept, en sous concepts subsumant des individus, le sous-concept pouvant être lui-même un individu, et énonce ce que tel sous concept « a le droit de faire ou de ne pas faire, » puis tout ce qu’il « n’a pas le droit de faire. » (Ceci étant mis entre guillemets parce qu’un concept ne peut pas avoir de droit) et ce pour garantir de manière optimale une bonne survie de l’ensemble. 
-Il y a aussi des échelles de systèmes juridiques : suivant la hiérarchie du concept et suivant le degré de contraintes éthiques imposées. L’anarcho-capitalisme a par exemple la hiérarchie de concept la plus basse (l’individu) et le degré de contraintes éthiques le moins élevé. Or l’individu concerne toutes les parties. Le concept le plus bas est paradoxalement celui qui concerne un nombre de sous collections exhaustif. 
D’où la question suivant quels critères d’utilité détermine t on les bonnes échelles juridiques ? 
-Il y a une ambiguité latente des frontières entre l’ex-position pour soi et l’ex-position pour autrui ou l’ensemble, pourquoi pas dans cet écrit même. Il pourrait aussi y avoir ex-position pour soi sur un plan et ex-position pour l’autre sur un autre plan, par exemple donner de l’argent à un pauvre est une ex-position pour soi mentale et une ex-position pour l’autre matérielle. C’est aussi pour cela qu’il faut souvent exclure l’exposition pour soi mentale de certaines considérations précises. 
-altruisme pur et accidentellement utile pour soi ou pour l’ensemble : ex-position pour l’autre 
-altruisme utile pour l’ensemble et indirectement ou non pour soi : ex-position pour l’ensemble et pour soi 
-altruisme utile pour soi et indirectement ou non pour l’ensemble : ex-position pour soi 
-Il y a aussi des échelles de systèmes juridiques : suivant la hiérarchie du concept et suivant le degré de contraintes éthiques imposées. L’anarcho-capitalisme a par exemple la hiérarchie de concept la plus basse (l’individu) et le degré de contraintes éthiques le moins élevé. Or l’individu concerne toutes les parties. Le concept le plus bas est paradoxalement celui qui concerne un nombre de sous collections ultimes exhaustif et par là même se destine aux sous collections intermédiaires. 
D’où la question suivant quels critères d’utilité détermine t on les bonnes échelles juridiques ? 
Pour répondre à cette question il faut voir les effets juridiques du libéralisme : droit absolu de propriété, accroissement de la propriété sous contraintes d’absence de vol, avec définition très stricte du vol puis définition très stricte du consentement sous jacent (-un socialiste dira inversement que « d’une certaine façon », l’employé obligé de vivre n’a pas consenti à son contrat parce qu’il aurait aimé plus de choix : il y a contraintes de la nature nouvelles ou indirectes issues du système juridique… remplaçant ou allégeant les contraintes initiales de la nature), impossibilité de voler une propriété qui s’est accrue, bon état du propriétaire impliqué en question, accroissement indirect absolue de la qualité de vie des autres, bon bilan pour l’ensemble de l’espèce -sur le plan matériel- par la possibilité d’avoir laisser émerger le meilleur sur le plan de l’enrichissement.  
Le droit doit donc être une contrainte éthique sur la vie, retraçant le monde naturel, qui conditionne l’émergence du meilleur pour l’espèce y compris par le renforcement éventuel du meilleur de l’espèce (meilleur pour son expansion ou sa survie). Nous devons donc nous ré-interroger encore et encore : quels sont les critères juridiques qui favorisent le meilleur de l’espèce et le meilleur organique et eugénique pour l’espèce ? 
Lorsqu’un tel droit n’existe pas, cela PEUT favoriser l’extinction d’une espèce. 
C’est pourquoi il nous faut admettre l’ex-position pour soi comme un parasitage -parfois inévitable sur le plan mental- de l’objectif important de l’ex-position en général -pour l’autre compris-, en ce sens que même un penseur d’ex-position -et surtout lui, moi compris- connaitra une ex-position pour soi de type mentale : le fait qu’il soutienne des groupes humains lui procurant une satisfaction d’ordre mentale, souvent inconsciente, liée à l’évaluation contextuelle de la vérité. 
Sur quels critères choisir son ex-position pour l’autre et ne pas se tromper ? Il doit être le meilleur en tant que meilleur pour lui et en tant que meilleur pour l’ensemble mais il ne faut pas se tromper en croyant qu’il est POTENTIELLEMENT meilleur pour lui et pour l’ensemble ? Ce qui permet de savoir ce qui est potentiellement meilleur c’est de voir quels effets a un droit, et voir si ce droit empêche ou non une potentialité de se répandre et quel en serait l’effet si elle se répandait. Inévitablement, quelque soit le droit, chaque potentialité sera plus ou moins favorisée. Que faire du meilleur fragilisé pour la survie d’une espèce : par exemple il a un très bon système immunitaire mais manque de chance il a eu un accident ? Le meilleur fragilisé par un droit scélérat ? Mais alors comment sait on qui est le meilleur lorsqu’il ne se manifeste pas parce qu’il est fragilisé ? 
Des critères a priori : on sait a priori qu’un capitaliste sera meilleur pour le tout et pour lui même qu’un socialiste, on sait a priori qu’un homme à la créativité développée dans un domaine innovera bien mieux qu’un médium, dans sa profession future si elle concerne ce domaine. 
Qui sort gagnant sur le plan matériel, qui sort gagnant sur le plan organique ? Alléger les contraintes impitoyables de la sélection naturelle, ne pas en supprimer les effets et même les accélérer, et favoriser le capitalisme : mais selon quels critères normatifs ? COMMENT FAVORISER UN GROUPE HUMAIN BENEFIQUE AVEC DES NORMES JURIDIQUES VALIDES ? On favorise les capitalistes à partir de la norme de la protection de la propriété, comment favorise t on organiquement des populations humaines bonnes pour l'amélioration de la race humaine ? 
Favoriser l’auto-position et l’ex-position pour soi restreinte d’une part, puis sélectionner l’ex-position pour l’autre dans le sens d’amélioration de l’auto-position d’un groupe susceptible d’être bénéfique aux objectifs de l’ex-position pour l’ensemble. 
Voici la manière dont une société eugénique anarcho-capitaliste peut fonctionner et en voici les impératifs : 
1-le respect des droits de propriété 
2-la violation des droits de propriété 
3-La réparation relative immédiate des violations,  
4-la non destruction temporaire de certains aspects de leurs effets, et la réparation achevée à long terme.  
5-l’intervention d’un tiers désigné par les parties pour juger, 
6-Le caractère incomplet des respects de la propriété non accompagné d’une morale d’ex-position de LA volonté de vivre universellement valide : autrement dit des normes régissant la matière tout autant que des normes allant directement au monde organique et mentale c’est à dire surtout morale. 
7-Si l’un, universellement valide, se réalise, l’autre DOIT se réaliser, si l’autre se trouve être justement universellement valide. Encore plus précisément, l’abandon de la sélection naturelle atteste que l’on DOIT préserver certains de ses effets par une ex-position morale de LA volonté de vivre : la propriété garantie la vie matérielle disparate de l’ensemble et protège le corps de l’individu, l’eugénisme à son tour protège radicalement l’espèce. 
Autrement dit, l’on doit réparer des violations de propriété si personne ne peut le demander ou si personne ne veut le demander : le meurtre d’un solitaire qui n’a plus de famille et pour lequel personne ne demande réparation DOIT être puni ; un homme innocent battu –en général contre son pré ou post-consentement sincère- sur la place publique DOIT être défendu même si l’ensemble du public approuve le crime ou le délit. Le meurtre d’un vieil homme aigri que personne ne regrette mais qui n’a commis aucun crime, DOIT être puni et réparé même si personne de son entourage ne demande justice. Ce qui n’a rien avoir avec un acte choquant consenti, par exemple, un homme masochiste qui cherche à tout prix à se faire battre avec une violence inouie, s’il jouit de la faculté mentale de consentir, mieux, de proposer. 
Il en est de même de l’eugénisme, si des agences de sécurité protègent la propriété de manière faillible, alors des agences eugéniques privées protègent l’espèce de manière faillible mais doivent protéger l’espèce tout comme il est un devoir de protéger la propriété. Il en est de même pour la protection de la morale de la vie, qu’absolument aucun vivant intelligent ne peut totalement rejeter sans se contredire, ni nier les fondements originels qui lui permettent sa naissance, sa présence, son progrès et son maintien. Or c’est précisément cette morale qui garantit le mieux possible la vie. La préservation de cette morale peut être niée à l’échelle de l’individu, elle ne doit jamais l’être à l’échelle de ses effets sur l’espèce : la morale de la vie peut se substituer à l’ancienne nature dans l’esprit-en ce sens que la morale –jamais- ne pourra remplacer la technique- l’eugénisme lent et naturel qui n’existe plus sous sa forme initiale dans une civilisation, devenant alors une sélection sociale ou aléatoire. Le devoir de l’Homme, répétitions après répétitions, consiste précisément à conserver et accélérer les effets de la nature par ex-position morale. 
C’est pour toutes ces raisons que nous préconisons -sans grande originalité mais en d’autres termes- l’existence d’un état minimal pluriel, plus exactement une organisation privée constitutionnelle multipliée, garantissant constitutionnellement certains principes en complémentarité avec des agences privées de sécurité plurielles suivant une charte commune, organisation constitutionnelle dont la pérennité doit être assurée même lors de sa disparition. Cet état minimal serait financé par activités entrepreneuriales et capitalistes en général, libres adhésions potentielles, dons éventuels et proposerait lui-même des services à buts lucratifs et non lucratifs ainsi qu’une publicité active pour accroitre l’adhésion de ses membres pouvant aller jusqu’à plusieurs millions ou milliards de personnes. Il devrait respecter une constitution et faire en sorte que d’autres la respectent. Une constitution est tout à fait admissible si elle repose uniquement sur ce qu’un droit universellement valide permet, mieux si elle le garantit. 
Un recours à la violence légitime serait exercé contre quiconque voudrait le renverser sous réserve qu’il ait une activité légale. Si l’organisation privée constitutionnelle s’effondre financièrement, une autre organisation ou agence de sécurité -plus compétente, en meilleur santé matérielle même si la santé générale d’un territoire est mauvaise- prend constitutionnellement sa relève. Si cette organisation constitutionnelle ou état minimal glisse vers le viol généralisé de la constitution libertarienne, tout autre groupe humain ou agence de sécurité serait en droit de la renverser. 
Cependant l’éthique de la vie et sa morale -comprenant l’eugénisme, et diverses « formes d’altruisme »- est elle aussi universellement valide, c’est pourquoi elle doit être inscrite constitutionnellement dans les activités lucratives et non lucratives d’organisations eugéniques, générales ou autres qui auront-elles mêmes un autre degré constitutionnel. Lorsque nous parlons d’universalité valide, nous parlons de nécessités de réalisations égales sur l’ensemble d’une espèce découvertes par une démarche rationnelle. La prohibition du meurtre par exemple s’adresse à l’ensemble d’une espèce et se fait pour des raisons aussi rationnelles. Lorsque nous parlons de degré constitutionnel nous parlons d’un cloisonnement hiérarchique et thématique de nécessités de réalisation universellement valides. 
La meilleure façon de garantir la pérennité d’un système de pérennité est de cloisonner et de partitionner ceux qui sont chargés de le préserver, - y compris à l’intérieur d’une grande entreprise lorsque celle-ci fusionne avec une autre- sous réserve qu’un nombre maximum d’entre eux ou que le plus fort d’entre eux conserve les mêmes valeurs -avec de légères variations- et abandonne la coercition fondamentale qui est un abandon d’allègement du système de la nature sauvage. Instaurer donc une concurrence entre des êtres humains ayant les mêmes valeurs : voilà le système de la nature qui permet de conserver la nature, une concurrence de volontés de vivre pour LA volonté de vivre. C’est une application directe de l’eugénisme et du monde de l’entreprise pour la conservation d’un méta système de liberté. 
La norme juridique constitutionnelle qui permet de juger entre les parties est toujours celle du tiers jugeant individuel ou pluriel, co-admis par les parties en conflit. Il en de même entre autre pour la norme juridique de l’eugénisme constitutionnel. Il ne faut en outre pas confondre les normes juridiques et les normes eugéniques, d’un côté nous avons la fin, de l’autre le moyen. Toute la question est de savoir comment la réalisation de la norme eugénique sera garantie par la norme juridique. Pour cela nous émettons l’hypothèse d’une violation du droit de propriété, de la réparation de cette violation, et de la conservation dans la mesure du possible et pas toujours possible des effets non scélérats de cette violation. Le système de la violation-réparation de la propriété ou de la violation-réparation d’un droit positif est une solution de conciliation entre la protection absolue d’un droit et la remise en cause populaire ou étatiste de ce droit. L’ensemble de la norme juridique de l’eugénisme -hormis les droits de propriété du corps et toutes ses implications- est la violation des contraintes éthiques et sa réparation continuelle lorsque les effets des contraintes éthiques ne garantissent plus les effets bénéfiques organiques possibles de la nature. 
Ainsi lorsque deux agences de sécurité auront un conflit, la règle est qu’un tiers constitutionnel ou privé vienne juger. Le tiers constitutionnel est un groupe issu du cloisonnement d’indépendance constitutionnelle -y compris au sein d’une gigantesque organisation devenue unique du point de vue financier- auquel on attribue le devoir constitutionnel d’agir si personne n’agit. En outre, il devient absolument nécessaire de créer un tribunal privé du droit naturel. Le cloisonnement est garanti par ailleurs par quiconque désire le garantir, c'est-à-dire avant tout par les groupes libertariens ou eugéniques qui doivent organiser leurs états privés et leurs réseaux et avant tout par le désir de sécession au sein d’une réorganisation pour des intérêts divergents. C’est aussi pour le cloisonnement constitutionnel que chaque association à but lucratif doit être relayée par une association à but non lucratif mais utilisant des moyens lucratifs et des cotisations d’adhésion non violente comparables aux effets des impôts des hommes de l’état classique, les agences eugéniques et les agences de protection de la propriété, doivent donc être impérativement relayés par des états privés abondants et aux intérêts divergents et surtout de grandes associations à but non lucratifs qui cultivent générations après générations des valeurs très divergentes comme la propriété, l’altruisme ou l’eugénisme. 
Lorsque nous parlons de constitution c’est aussi du simple fait que lorsqu’une chose a un caractère officiel et institutionnel voire religieux, elle se conserve dans les esprits beaucoup mieux à long terme. Ce sont les étatistes collectivistes qui ont apporté ces innovations pour conserver leurs systèmes. Nous avons toujours aussi été étonnés de voir certaines grandes religions perduré selon plusieurs millénaires alors même qu’elles étaient plus ou moins rationnellement contestables et reposaient sur des principes arbitraires ou prêtant à sourire. Par exemple, un musulman pensera que la découpe de cadavres et leur dégustation par des animaux chez les bouddhistes est répugnante pourtant le bouddhisme a perduré pendant de nombreux siècles et perdure encore. 
Evidemment rien, absolument rien, ne garantit la préservation, la pérennisation de la vie et des valeurs, du simple fait de l’existence d’intérêts  chez des individus et des groupes humains, du simple fait de pouvoir contourner un système de pérennité, et du simple fait de la nature imprévisible de l’histoire, de l’inconscient collectif et du libre arbitre; tout ce que l’on peut faire c’est d’éviter le mieux possible leur violation. 
Ainsi, la morale putride a remplacé l’eugénisme mais ne remplacera jamais la morale de la vie dont il est tiré : la plus universelle de toutes les morales. Personne ne peut abolir une forme d’eugénisme aléatoire et plus ou moins régressif. Ce que l’on peut abolir c’est la rationalité, l’éthique, la morale et l’utilité de l’eugénisme au nom justement de l’éthique. 
 
Enrichissement à l'épiphanie chaotique précédente : 
 
Si l’information tirée de la réalité et de l’exigence de la réalité est vraie, autrement dit s’il se trouve de plus en plus qu’une connaissance scientifique et morale semble être vraie, que dois tu faire si elle contredit ta religion ?  
Tu dois remettre en cause ta religion ou ta perception de la religion puisque tu ne pourras jamais remettre en cause ce qui est issu de manière valide de la réalité : la réalité est ce qu’elle est, une culture, un homme ou même une religion peuvent se remettre en cause, la réalité sensible et ses implications logique-physique -au sens de la terminologie ancienne de la physis- y compris dans le domaine des droits humains, elles, ne peuvent intrinsèquement se remettre en cause : elles sont là comme exigences rationnelles utiles ou éthiques envers la réalité, elles sont là comme réalité objective dans sa totalité, elles sont ce qu’elles sont. 
La morale pose des principes du bien et du mal, l’éthique se préoccupe des conditions de leurs réalisations comme étant des principes de bien ou de mal. Le tout jamais ne doit se priver d’éthologie. 
Il existe plusieurs manières de réparer un crime de manière proportionnelle : 
-compenser la perte 
-restituer la perte 
-punir l’auteur de la perte 
Et ce à des échelons de temps variables : progressivement ou immédiatement…  
Même une violation de la propriété de soi peut être temporaire et sans perte directe autre que celle du temps. 
Existe-t-il un droit naturel qui favorise expressément l’eugénisme tout comme le droit naturel libertarien ne nuit pas au capitalisme ? 
Par quel droit et selon quelles normes favoriser les plus aptes ? La réponse est capitale : nous favoriserons l'eugénisme en violant le droit naturel puis en réparant les dommages causés par cette violation conformément aux possibilités du droit naturel et au chapitre 40 de « vers une société sans état » de David Friedman.  
Retraçons, dans l’absolu : ce qui est bon pour l’individu peut être bon ou non pour le groupe ou un sous groupe, ce qui est bon pour le sous groupe peut être bon ou non pour un autre sous groupe, le groupe ou l’individu ou un individu, ce qui est bon pour le groupe peut être bon pour un sous groupe et pas un autre, pour l’individu, pour un individu, pour tous les sous groupes. 
Le fondement juridique sera donc triple mais partiel : la considération de la pertinence utile de l’ex-position pour l’autre, l’existence d’un tiers consenti susceptible de juger, et l’acceptation de la réciprocité dans l’affirmation d’un droit lors de sa volonté d’universalisation : le consentement mutuel 
 
Nous allons maintenant décrire le fonctionnement général de l'humanité : 
 
1-Chaque groupe ou individu ne vise que sa survie propre ou la survie de quelque chose : la satisfaction de l’expansion d’une chose : la survie de soi ou la survie d’autrui ou même la survie d’une idée. 
2-Il existe trois niveaux de satisfaction d’expansion vitale : psychologique, biologique et matérielle ; toute satisfaction d’expansion suppose une inhibition morale de cette expansion ; toute inhibition morale se fait soit au bénéfice d’autrui sans son propre désagrément, soit au bénéfice d’autrui avec son propre désagrément, soit à son désagrément sans le bénéfice d’autrui.  
3-Plus précisément, il existe plusieurs plans de recherche d’expansion: psychologique (médias, monde des idées, religions, idéologies, cultures), matérielle (puissance économique et puissance physique politique), biologique et sociale, quantitative et pratique (supériorité biologique, fécondité, et population élevée ainsi que présence sociale écrasante d’une race, d’une religion, d’une classe, bref d’un groupe formé sous un critère quelconque). 
4-Il existe ainsi des groupes de pressions et des groupes dominants puis des groupes dominés sur lesquels s'exercent la pression, et se créé ainsi un jeu d'influence opposant des groupes luttant pour le pouvoir, des groupe tirant parti du pouvoir d’autrui, des groupes influant le pouvoir, des groupes subissant le pouvoir et des groupes ayant le pouvoir. 
5-Le pouvoir signifie une satisfaction accrue de son expansion vitale sous l’un de ces plans psychologiques, matériels, politiques et physiques puis socio-biologiques. Une satisfaction accrue de son expansion peut déranger un autre sans coercition sur le même plan (psychologiques, matériels ou autre) avec coercition sur un autre plan, ne pas déranger un autre sur tous les plans, ou déranger un autre avec coercition sur le même plan.  
6-L’individu est l’atome du groupe, le groupe est l’atome de l’humanité. Un groupe peut aller de deux à plusieurs milliards d’individus. Un individu peut appartenir à plusieurs groupes et peut changer de groupe ; un groupe peut être le sous groupe d’un autre et les combinaisons sont infinies. 
7-Apparaît alors la théorie des ordres naturels : Un ordre naturel est un paradigme du capitalisme où des individus et des groupes instaurent un jeu conscient ou non conscient comportant trois niveaux : 1-une Norme de coercition et un But ou une Norme à atteindre, consciente ou inconsciente, découverte a posteriori ou instaurée a priori: réaliser un but religieux, juridique, idéologique… selon des contraintes religieuses, juridiques, idéologiques… qui est une objectivation d’un désir d’expansion vitale selon une inhibition d’un désir d’expansion vital. 2-des règles du jeu proprement dites : que recherche l’individu ou le groupe dans le jeu, quel est son intérêt, qui s’oppose à son intérêt, qu’a-t-il à faire pour réaliser ou ne pas réaliser son intérêt ? Tu as le droit de faire cela et cela fonctionne comme cela : quel est ton rôle que l’ordre t’assigne, que les autres dans l’ordre t’assignent et que toi-même tu t’assigne, puis ton intérêt dans cela ? 3- ce qui se réalise comme invariants lorsque telle ou telle personne agit de cette manière: l'étude du jeu et de l'action humaine et de ses lois suivant la Norme : les concepts, les lois et tendances générales qui s’instaurent lors de l’exercice de l’ordre naturel, l'étude des effets de l'action humaine et de l'ordre naturel, l’ordre naturel réalise t il la Norme ou le But à atteindre ? L’étude générale a posteriori de l’ordre naturel pour son amélioration sous les trois plans : la norme d’inhibition, la norme ou le but de réalisation, la norme de l’intérêt individuel ou d’un groupe donné dans le jeu et le fonctionnement général du jeu. 
 
8-Au fondement de tout fonctionnement de l'humanité il y a ceci : 
 
8.1-Le plan moniste (Les intérêts de l’humanité) et le plan pluraliste (les groupes) du fonctionnement d’un ordre naturel et de l’humanité toute entière 
8.1.1-Au fondement de tout il y a l'ordre naturel : 
Ordre naturel pur nommé capitalisme de laissez faire 
Ordre naturel orienté par un groupe 
Ordre artificiel agissant directement sur l’ordre naturel en violant ses normes : les hommes de l'état 
8.1.2-IL y a le plan ontique des normes d’un ordre naturel : quels sont les existants et les propriétés du réel par lesquels le jeu se matérialise ? Par exemple pour le capitalisme : des individus, de la monnaie, des actions et des relations 
 
8.2-Un impératif catégorique praxéologique est un ordre d’accomplir une action sans qu’il y ait une utilité consciente de l’ordre pour l’individu qui accomplit l’action et sans que l’individu comprenne les raisons pour lesquelles il y a cet ordre : l’impératif catégorique est un état où l’on ne sait pas pourquoi inhiber ou satisfaire son expansion vitale mais est à la fois autonomique et hétéronomique (contrainte d’autrui) et précisément on DOIT le faire 
 
8.2.1-L’impératif hypothétique est l’action faut mener en vue de la réalisation de l’impératif catégorique qui peut prendre la forme d’une particularité (manger, être gourmand) d’une satisfaction ou d’une inhibition de l’expansion vitale 
 
8.2.2-Un impératif hypothétique praxéologique est une nécessité d’accomplir une action en vue de l’utilité de l’action pour l’individu et pour laquelle il est parfaitement conscient et planificateur de son action même si le devoir de l’action découlant de la raison de l’action lui est extérieur 
 
8.2.3-Les 5 formulations de l’impératif catégorique ont pour but d’exprimer le lien métaphysique de l’humanité à la réalité : comment l’impératif accomplit la destinée de l'espèce humaine. Ces 5 formulations sont en fait la conséquence métaphysique de l’impératif. Les 5 formulations donnent un sens à l’impératif (« pour quelque chose ») et en même temps dérivent de 5 sortes d’actions qui dérivent de l’impératif catégorique de survie. Voici ces 5 formulations sur le plan moniste et pluraliste  
 
1-Agis de telle façon que la maxime praxéologique soit conforme par soumission ou liberté à la structure et à l’élan téléologique de la réalité objective (accepter, se soumettre) Je dois et la conséquence de ce devoir est que j’agis de telle façon.  
2-Agis de telle façon que la maxime praxéologique soit un désir de destruction de la structure et de l’élan téléologique de la réalité objective (soumettre, refuser) 
3-Agis de telle façon que la maxime praxéologique soit un désir de transformation de la structure et de l’élan téléologique de la réalité objective … Jusqu’à ce qu’elle se mette en conformité avec toi et non toi à elle (transformer) 
4-Agis de telle façon que la maxime praxéologique se mette en conformité avec un droit universellement valide, à l’exigence des buts objectivement précieux d’un groupe. Je dois pour quelque chose ou pour rien (idéaliser, agir par réflexion)  
5-Agis de telle façon que la maxime praxéologique soit la manifestation de ta singularité absolue en même temps que l’adéquation à une nature humaine universelle. Créé tes propres valeurs (intuitionner, agir par instinct) 
 
Dans chaque ordre naturel il y a 5 principes : 
 
Le principe de quantité c'est à dire du nombre d'individus contenus dans chaque groupe influant sur la norme de réalisation d'un idéal et de coercition, le principe de causalité praxéologique qui régit les relations entre les groupes : une action d'un groupe peut provoquer la réaction d'un autre, le principe des contraires praxéologiques d’inhibition et de satisfaction de sa volonté de vivre et de son expansion, le principe des conflits d’intérêts entre groupes humains c'est à dire le principe d’opposition entre groupes humains et enfin le principe de coopération entre les groupes humains. 
 
8.3- Il y a une démarche dichotomique de la formulation de l’impératif catégorique praxéologique :  
1-survivre pour survivre/s’inhiber pour s’inhiber (impératif catégorique) 
2- survivre pour quelque chose/s’inhiber pour quelque chose (impératif hypothétique de la prudence) 
3-survivre grâce à quelque chose/s’inhiber à cause de quelque chose (impératif catégorique hétéronomique) 
4-survivre malgré quelque chose/s’inhiber malgré quelque chose (impératif catégorique soumis à coercition) 
 
8.4-Les groupes qui s’extraient d’un ordre naturel c'est à dire qui se font remarquer par leur talent à réussir dans un ordre naturel doivent être orientés vers le plan moniste de l’humanité. 
 
8.5-Il existe des normes idéales morales, juridiques, axiologiques pour un ordre naturel réalisé par un groupe exploitant l’ordre naturel ou par ce qui est intrinsèquement produit par l’ordre naturel 
 
8.6-Le pivot des ordres naturels matériels est le capitalisme : tous les ordres naturels matériels ne sont que des variantes du capitalisme y compris ceux qui combattent le capitalisme 
 
8.7-A chaque type d’expansion et d’inhibition correspond un ordre naturel. On peut exploiter un ordre naturel psychologique pour influer sur un ordre naturel matériel 
 
8.8-C’est le principe étatiste collectiviste qui est au mouvement de l‘histoire contre le principe anarchiste qui lutte contre l’expansion de l’ordre artificiel ou définition classique de l’état. C’est par la suite s’il y a abolition de l’état classique ce qui peut ne jamais arriver, les groupes idéologiques qui lutteront les uns contre les autre à différents degrés de coercition et de provocation licite de la coercition utilisée comme outil de déclenchement des conflits armés  
 
8.9-Tout le mouvement de l’histoire de l’humanité est un jeu de différents plans de coercition et de coopération et de provocation dans les différents plans de coercition . La provocation signifie simplement la propriété ou l’action que génère un existant par laquelle autrui décide consciemment ou inconsciemment qu’elle nécessite une entrave, une coercition sous différents plans. Et la première propriété ou provocation c’est l’existence elle-même. L’existence d’un nazi dérange un juif et celle d’un juif dérange un nazi. 
 
8.10-Chaque groupe est l’objectivation d’une idéalité et son existence même finit par devenir une provocation de coercition sous différents plans. L’idéalité est les différentes représentations symboliques d’un mal légitime ou illégitime sous forme d’une idée. Bien au delà chaque groupe est une objectivation du monde métaphysique des idées. Il peut même représenter différentes versions d’une idéalité 
 
8.11-Il s’agit d’imposer à l’humanité une norme de coercition sans coercitions et une norme de réalisation d'un idéal non au détriment d’autres normes mais telles qu’elles participent à la norme de réalisation. 
 
8.12-Au sein d’un même ordre naturel, la norme de réalisation et la norme de coercition varieront suivant le groupe, les règles, les lois et les concepts de l’ordre naturel donné ne varieront pas. 
 
8.13-La norme de coercition et de réalisation a une autonomie et une hétéronomie : le groupe choisit sa norme, le groupe subit la norme d’autrui, la norme d’autrui aide à réaliser sa norme. 
 
8.14-Le rôle du groupe de la Doctrine Universelle est de catalyser l’ensemble des activités s des groupes au sein des ordres naturels vers la réalisation d’objectifs de la Doctrine Universelle 
 
8.15-Un ordre naturel vise à instaurer un ensemble de règles déterminant l’action humaine pour aboutir à l’expansion d’un groupe. L’ordre naturel social, biologique, idéologique, matériel-économique.  
 
8.16-Il y a de plus les considérations suivantes : 
1-l’impératif catégorique autonomique : satisfaire son expansion, survivre pour survivre, puis s’auto-inhiber 
2-L’impératif catégorique hétéronomique : inhiber son expansion vitale en raison d’une contrainte extérieure