La science

 

Epiphanie chaotique 8 (1,2), qu’est ce qu’être scientifique ? Ou l'acte de fondation de la philosophie scientifique et de l’épistémologie réactionnaire. 
 
C’est tout simplement admettre que dans certaines circonstances de la recherche de la connaissance l’expérience ne suffit pas et que nous sommes ainsi obligés d’admettre pour connaissance universellement valide et donc pleinement scientifique, la conclusion d’une démarche rationnelle a priori accomplie par le langage selon une logique classique ou non classique ayant pour but d’éclaircir les possibilités antinomiques et complémentaires dans la connaissance de la réalité objective et énonçant des vérités qui ne dépendent que de la raison et non de l’observation –sans aucune vacuité-, de la raison portant sur le réel dont la vérification empirique est impossible ou n’a pas de sens mais pleinement scientifique en tant que connaissance universellement valide parce qu’objective, systématique, universelle et rationnelle comme condition de possibilité de tout arbitraire, la conclusion d’une intuition mystique objectiviste à la suite de l’anéantissement de la subjectivité humaine en tant qu’ultime forme d’objectivisme et la conclusion a priori d’une réflexion par phénomènes imaginaires en images « réelles » ou « allégoriques », phénomènes imaginaires dont l’agencement intra mental viole ou non une nécessité logique dans ce monde intra mental traduit du langage à l’image. Il est déjà venu le jour où la physique théorique a compris que les problèmes dits « métaphysiques » appartiennent aux conséquences ultimes d’un rationalisme pleinement scientifique qui part de l’expérience perçue de la réalité objective pour explorer les possibilités et les impossibilités logiques ou non, dérivant de prés ou de loin de l’apprésentation de la réalité objective et de son inapparent logico-empirique, et qui, finalement, a autant de valeur scientifique que la savante expérience réalisée par un accélérateur de particules. L’expérience de « laboratoire » a besoin d’être ordonnée par la rationalité, non l’inverse, et bien souvent il apparaît de manière étincelante que la rationalité théorique n’est point corrigée par une expérience dont elle avait longtemps avant prévues les possibilités et les effets : l’outil ultime de la connaissance est tout simplement la raison humaine, et celle-ci est, tout entière et dans son expression dynamique déroulant son infinité interne, pleinement en capacité de se dépasser. Certes, certains lieux communs sont bons à rappeler, car l’expérience sans raison qui la conditionne et l’interprète est absurde tandis que la raison sans expérimentation extra mentale l’est étrangement bien moins : que la raison soit empirique ou que la raison soit « pure » c’est à dire a priori à partir des théophanies de la réalité objective, elle demeure fondamentalement une même pièce intrinsèquement constituée de deux faces intra mentales –abstraction et mise en application-, premier et ultime moyen de la connaissance conceptuelle, systématique, universelle, valide, imaginaire et pleinement « synthétique » : l’expérience ne se réalise ne se constate ou ne s’analyse que par la raison humaine mais jamais l’expérience n’engendrera, n’analysera, ne réalisera, ne constatera la raison qui l’a engendrée ou ne l’a pas engendrée, qui l’a analysé, l’a constaté ou l’a réalisé. Dans la science physique ou dans la science biologique, l’expérience est la matière de la raison, jamais la raison connaissante ne sera la matière de l’expérience, en ce sens que la matière ne connait pas, que l’expérience ne connait pas, et que ce qui connait ne peut être ni expérience ni matière, que la raison connait, l’expérience ne connait pas, le sujet connait, l’objet ne connait pas, l’esprit raisonne ou ne raisonne pas, l’expérience jamais ne connaitra ou ne raisonnera cet objet qu’est la raison. Telle est la banalité du constat épistémologique initial de la subversion objectiviste : la raison humaine saisie comme pure rationalité est le seul outil absolu, le premier et l’ultime moyen de la connaissance scientifique. Des milliers de philosophes l’ont dit avant moi. Viendra peut être le moment d’affirmer que le gnosticisme religieux est un pur effort rationnel d’essence objectiviste et que le stade ultime de la posture rationnelle est son excroissance intellectuelle qu’est le gnosticisme religieux. 
 
Sorti des ténèbres de l'obscurantisme idiot de la religion simple, l'esprit s'extrait de sa débilité pour en identifiant, dans le mysticisme intrinsèquement prélogique de primitifs sordides à l'esprit religieux, l'esprit surnaturel à l'esprit rationnel en envisageant celui ci comme une étape ultime de la procédure mystique, un développement ultime de sa nature qui consiste pour l'esprit humain à reprendre sa propre puissance de création confisquée par la religion simple sans toutefois violer la bienséance de celle ci et la valorisation bienséante et mielleuse de primitifs monothéistes idiots ou encore d'animistes superstitieux. Par là, l'esprit accède à la métaphysique par une épistémologie réactionnaire, celle des premiers êtres humains qui ont édifié la civilisation par la rationalité objectiviste a priori. L'esprit humain ne prend pas conscience de sa conscience, l'esprit humain ne prend pas conscience de l'acte de conscience par lequel il pense une chose; au contraire l'esprit humain pense directement son objet et par la suite prenant conscience de ses actes de conscience accède à l'objectivisme suprême en défalquant -après en avoir pris conscience- sa subjectivité, sa pensée, de l'objet pensé, stade ultime de la métaphysique 
 
Saches en conséquence que la rationalité et le dépassement de la raison humaine par la raison humaine est le stade ultime du croyant pieux de la religion simple à travers laquelle sorti des ténèbres du mythe, de la sacralisation à outrance il prend conscience que la raison est son seul absolu mais que la raison est l’acheminement ultime des ténèbres du mythe. Rien ne peut dépasser la raison humaine sauf l’infini et la raison humaine procède justement de l’infini. La raison humaine c’est à dire en fait la raison celte, grecque et germanique est un absolu qui ne se dépasse que par lui-même, qu’en dépassant le fini par le fini de manière indéfinie pour accéder à l’infini. 
 
Nous voyons donc l'esprit humain sortir de l'état primitif de la religion, aller à la pensée de la totalité, prendre conscience de l'acte de penser, de sa subjectivité et de ce que l'on retire de l'objet en soi par sa subjectivité, défalquer sa subjectivité pour accéder à la pureté de l'objet : accéder à l'objectivisme suprême.  
 
La naissance de l'intelligence humaine commence par la naissance de la métaphysique au moyen de l'épistémologie réactionnaire. La scientificité étant cette épistémologie réactionnaire : la méthode métaphysique et la naissance de la métaphysique annonce les débuts de la civilisation et la véritable scientificité objectiviste. 
 
La connaissance réactionnaire est objective, a priori et rationnelle. La connaissance transcendantale concerne l’a priori de l’argumentation. Est transcendantal tout ce qui est a priori ; Est a priori ce que l'on extrait d'une expérience de nos sens en vue de confirmer une expérience qui n'a pas encore été testée par nos sens ou qui ne pourra jamais l'être ou encore dont la vérification expérimentale et expérientielle n'a aucun sens , est impossible, est absurde. L'a priori et le transcendantal dont nous parlons ici concerne la méthode de la recherche de la physicologique et non la science praxéologique. 
 
A chaque moment notre recherche concernera la réalité objective, le monde réel visible ou invisible, et la manière dont nous la pensons, la pensée sera dirigée vers l'objectivité possible et nous essayerons d’atteindre la connaissance pure de l’objet défalquée de toute subjectivité; La connaissance réactionnaire sera objectiviste. A chaque moment notre recherche considérera les implications hypothétiques, les implications logiques inévitables d'une expérience puis consistera à la dépasser sans la mépriser, la pensée sera dirigée vers l'a priori de l’argumentation. La connaissance réactionnaire sera une pensée de l’a priori. A chaque moment notre recherche sera rationnelle c’est à dire qu’elle considèrera comme sacrée la pensée abstraite raisonnant par concepts à travers le principe de non contradiction par lequel on tient compte de la prise de conscience de sa violation. La pensée sera alors un exercice rationnel de cohérence portant sur les possibilités du réel. 
 
Il n y a pas besoin de faire l'expérience d'une chose pour savoir qu'elle est mal, mauvaise ou valide. Je n'ai pas besoin de faire l'expérience du meurtre ou du vol pour savoir qu'il est mauvais. Je n'ai pas besoin de l'observer ou de savoir qu'il existe pour en conclure qu'il est mauvais. Il en est ainsi pour la théorie de la connaissance morale. Il en est de même pour d'innombrables points de la connaissance physique, mathématique, biologique ou sociale. Il n y a pas besoin de vérifier systématiquement de manière empirique le monde,  
 
Dans tout processus de la connaissance scientifique il y a utilisation d'un cerveau humain (banalité). Toutes les observations, les expérimentations et les connaissances que l'on en retire, sont tributaires de ce cerveau humain. Inversement ces observations ne changent rien à la nature du cerveau humain. Dans tout processus de la connaissance, il y a à un moment ou autre, intervention du cerveau humain. C'est même une évidence logique : le cerveau connait les observations, les observations ne le connaissent pas ni ne se connaissent elles mêmes.  
 
Il nous faut toujours insister sur des évidences et des banalités en philosophie et en science afin d'éclaircir un certain laisser aller philosophique et logique dans la pensée, la science morale ou la science tout court. La prise en compte -consciente ou inconsciente- de l'énumération de banalités empirico logiques est un processus essentiel pour accéder à la connaissance. 
 
Par exemple le physicien qui expérimente un phénomène physique présuppose sans même s'en rendre compte la validité de la perception de ses sens. Par exemple le physicien qui émet une formule mathématique présuppose la validité du processus logique interne qui a conduit à la formation de sa loi... Et par là même ce même processus logique se rapporte à la réalité, parce que cette loi nous donne des informations fiables sur la réalité. Tout processus de connaissance est un système en cours de formation qui a pour but de mettre en relief un système finale (entéléchie) et tout cela au moyen d'un système épistémologique. Et bien souvent ces systèmes ont des "atomes" systématiques communs qui décrivent les dénominateurs communs de la pensée et de la réalité. Le système épistémologique ultime c'est la logique et rien d'autre que la logique (selon les degrés d'évolution d'une espèce) 
 
Pour exposer notre intuition, nous allons utilisés cette métaphore très simple : lorsque nous disons "ce n'est ni votre frère, ni votre sœur, et c'est l'enfant de vos parents", Vous êtes irrémédiablement obligés d'admettre que l'on parle de vous. Ce processus logique voyage dans un système réel (une famille) mais ne suit pas son ordre causal (vous commencerez par exemple à partir des enfants pour connaitre les parents alors qu'en général des parents précèdent toujours leurs enfants), ni sa manifestation non consciente dans vos propres pensées (par exemple vous aurez conscience de l'existence d'un frère ou d'une sœur au point d'en oublier temporairement la votre c'est à dire un élément du système) mais simplement explicite les relations qu'il y dans une famille sans réaliser d'emblée ses possibilités cachées et pourtant évidentes. 
 
Il n y a pas besoin de faire l'expérience d'une chose pour savoir qu'elle est mal, mauvaise ou valide. Je n'ai pas besoin de faire l'expérience du meurtre ou du vol pour savoir qu'il est mauvais. Je n'ai pas besoin de l'observer ou de savoir qu'il existe pour en conclure qu'il est mauvais. Il en est ainsi pour la théorie de la connaissance morale. Il en est de même pour d'innombrables points de la connaissance physique, mathématique, biologique ou sociale. Il n y a pas besoin de vérifier  
Dans tout processus de la connaissance scientifique il y a utilisation d'un cerveau humain (banalité). Toutes les observations, les expérimentations et les connaissances que l'on en retire, sont tributaires de ce cerveau humain. Inversement ces observations ne changent rien à la nature du cerveau humain. Dans tout processus de la connaissance, il y a à un moment ou autre, intervention du cerveau humain. C'est même une évidence logique : le cerveau connait les observations, les observations ne le connaissent pas ni ne se connaissent elles mêmes.  
 
Il nous faut toujours insister sur des évidences et des banalités en philosophie et en science afin d'éclaircir un certain laisser aller philosophique et logique dans la pensée, la science morale ou la science tout court. La prise en compte -consciente ou inconsciente- de l'énumération de banalités empirico logiques est un processus essentiel pour accéder à la connaissance. 
 
Par exemple le physicien qui expérimente un phénomène physique présuppose sans même s'en rendre compte la validité de la perception de ses sens. Par exemple le physicien qui émet une formule mathématique présuppose la validité du processus logique interne qui a conduit à la formation de sa loi et atteste de l'inutilité et la nullité partielle de la phénoménologie dans le processus de la connaissance... Et par là même ce même processus logique se rapporte à la réalité, parce que cette loi nous donne des informations fiables sur la réalité. Tout processus de connaissance est un système en cours de formation qui a pour but de mettre en relief un système finale (entéléchie) et tout cela au moyen d'un système épistémologique. Et bien souvent ces systèmes ont des "atomes" systématiques communs qui décrivent les dénominateurs communs de la pensée et de la réalité. Le système épistémologique ultime c'est la logique et rien d'autre que la logique (selon les degrés d'évolution d'une espèce) 
 
Pour exposer notre intuition, nous allons utilisés cette métaphore très simple : lorsque nous disons "ce n'est ni votre frère, ni votre sœur, et c'est l'enfant de vos parents", Vous êtes irrémédiablement obligés d'admettre que l'on parle de vous. Ce processus logique voyage dans un système réel (une famille) mais ne suit pas son ordre causal (vous commencerez par exemple à partir des enfants pour connaitre les parents alors qu'en général des parents précèdent toujours leurs enfants), ni sa manifestation non consciente dans vos propres pensées (par exemple vous aurez conscience de l'existence d'un frère ou d'une sœur au point d'en oublier temporairement la votre c'est à dire un élément du système) mais simplement explicite les relations qu'il y dans une famille sans réaliser d'emblée ses possibilités cachées et pourtant évidentes. 
 
La physicologique est une science tout à fait nouvelle : elle consiste à faire de la physique théorique scientifique non mathématique, purement conceptuelle, a priori c'est à dire non expérimentale et suivant la démarche qui fait table rase de toutes nos connaissances scientifiques préalables de la physique.