La praxéologie cogitative

 

 

Entre Praxéologie cogitative et phénoménologie 
  
Epiphanie Chaotique, un sens possible de l'a priori. 
 
Voici le sens originel de l'a priori : 
 
"Le mot trés employé au Moyen Age, était inspiré d'un texte célèbre des Analytiques d'Aristote : "Premier et plus connu se disent en deux sens, soit relativement à nous, soit absolument. Je dis premier et plus connu par rapport à nous ce qui est le plus prés de la sensation, et premier et plus connu en soi, ce qui est en est le plus éloigné." C'est de là que les scolastiques ont tiré l'opposition de l'a priori et de l'a posteriori. Saint Thomas parle d'une preuve de Dieu "e prioribus", à savoir à partir d'une cause première ; car les causes étaient les principes des choses, et on disait au contraire a posteriori la connaissance qui partait des effets."préface de Ch. Serrus de la Critique de la Raison Pure de Kant, puf, première édition 1944. 
 
Nous dirons donc : est a priori toutes les formes de l'esprit découvertes, développées ou générées (générées : ceci est un détail important) susceptibles d'être la cause première de la composition d'une connaissance dénaturée par ces formes ou retranscrites fidèlement de la réalité par ces mêmes formes, déterminées au cours d'une praxéologie cogitative, Praxéologie signifie alors : système d'actions conceptuelles accomplies sur un objet au cours d'une cogitation. 
 
La réminiscence signifie avant tout le développement exponentiel d'un succint système inné (et donc dans un sens classique a priori) susceptible d'accueillir un système a priori (dans le sens nouveau de l'a priori) dont l'ossature permet la reproduction d'une cogitation praxéologique. 
 
Est a priori dans un autre sens, un germe rationnel inné et variant susceptible de germiner c'est à dire de se développer suivant les possibilités aussi innées de ce développement. Le germe rationnel inné est démontré de manière simple : rien ne peut naitre du néant absolu, donc nécessairement il y a une cause non pas à la source du concept (le monde empirique) mais à la source de la pensée du concept : si un concept nait dans l'esprit humain, nécessairement il y aura eu un outil intra mental préalable pour le manipuler dont l'universel est un cogito; pour cela nous disons : est a priori ce qui dans le cerveau humain est antérieur à toute expérience, y compris intra mentale, c'est à dire expérience signifiant un sujet manipulant un objet. L'ensemble de tous les systèmes de cogitations sur un objet n'est que le reflet de ce que la réalité fait sur l'existant : tout ce qui est intra mental est extra mental et inversement, dés que lors que ce monde intra mental est infini en puissance et que la réalité inéluctablement est infinie en acte. 
 
C'est pour cela même que la praxéologie cogitative est une compréhension isolée tout aussi bien qu'une explication isolée d'un système de la réalité au sein du méta système de la réalité objective. Ainsi une cogitation dialectique n'est que le reflet d'un fonctionnement dialectique et systématique -partiel et fermé- du monde -ouvert et infini-. 
 
les catégories kantiennes correspondent à des formes de jugement et nom aux jugements eux mêmes. C'est pour cela même qu'elles sont a priori et qu'elles forment des ontologies formelles susceptibles d'informer un objet mental à l'image de la réalité qui informe la matière : ceci est un sens possible à la praxéologie cogitative, Ce que nous nommons alors praxéologie cogitative correspond à l'analytique transcendantale de Kant 
 
Mais l'ensemble de la praxéologie consiste aussi en la génération de systèmes changeants que va subir un objet de pensée et ce qui intrinsèquement le lie indépendamment de l'esprit, lorsque cet objet même pénètre dans l'esprit subissant une action de l'esprit indépendante de la soumission de ce dernier à l'objet, soumission qui elle même génère les abstractions, les concepts, les significations de l'objet, lors de la pénétration de cet objet dans l'esprit engendrant les futures formes a priori. 
 
Toute génération se fait par a posteriori (car elle est une pénétration de sujet dans l'objet qui fait intervenir une structure de réception peu à peu en train de se constituer ou de se reconstituer) dans le sens où elle est l'effet produisant des formes -plus tard causales ou a priori- d'une cogitation sur un objet , Le système donné au sein d'une praxéologie cogitative se fonde toujours par abstraction initiales des actions intrinsèques et extrinsèques à l'objet de pensée puis par re transcription a priori d'actions conceptuelles préalablement abstraites 
 
Epiphanie Chaotique, Réflexions sur les sens possibles de la praxéologie cogitative. 
 
L'histoire de la philosophie est oubli du réel. Parce que l'histoire de la philosophie est un mépris de l'étant à l'instant même de sa récurrente affirmation. L'accession au réel c'est l'accession véritable à l'ontologie, 
Expérimenter un phénomène c'est surtout l'expérimenter en le modifiant ontologiquement, la praxéologie comprend la phénoménologie mais ouvre un océan d'actions où la conscience agit ontologiquement et non seulement de manière cogitative, le transcendantal devient la sphère d'actions réelles qui affectent l'être de l'objet et cela élargit l'expérience : voir l'objet ne suffit pas, l'expérience la plus complète réside dans la transformation ontologique de l'objet, du réel, du monde et dans sa transposition dans une phénoménologie de l'imaginaire, une phénoménologie de l'imaginaire intelligible et sensible, voilà un des sens de la praxéologie cogitative:  
Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde : il s'agit maintenant de le transformer (Thèses sur Feuerbach) 
 
Voilà une interprétation ontologico-praxéologique de Marx qui est parfaitement satisfaisante, Ne vous trompez pas : en étudiant l'étant, en le modifiant ontologiquement par la suite c'est bel et bien l'être que l'on connait. 
 
-Avez vous admis que chaque mot pourvu de sens a une figure ? 
oui 
-Avez vous admis qu'une figuration peut être réelle ? 
-oui 
-Avez vous admis que le réel est ? 
-oui : le réel est et c'est même la seule chose qui est dans la mesure où l'imagination créatrice est aussi une puissance qui se manifeste dans le réel, Toute la destinée de l'homme réside dans l'effort d'assumer l'étant et particulièrement l'existant en tant que réel sans quoi il sombrera dans le nihilisme en prétendant le dénoncer. 
 
La praxéologie cogitative est une méthode philosophique, elle n'a de légitimité qu'en tant que le cogito lui même se résume par l'expression "j'agis" (j'agis intra mentalement), et que l'ensemble des concepts qui suivent le "je pense" sont des actions sur des objets ; cette science consistera partiellement à générer un foisonnement de méthodes et de formes infinies de la pensée sur ses objets afin de voir leur transformation, leur utilité, leur vision de la connaissance ou de la réalité et de sélectionner ainsi ces méthodes selon tout objet singulier ou universel de la pensée. Dans notre cas précis, il ne sera pas toujours possible de juger de l'inutilité d'une méthode avant de l'avoir générée. 
 
Le but de la praxéologie est l'édification de la méthode fondamentale à l'image d'une ontologie fondamentale, une méthode qui fonde les autres méthodes puis une méthode pour générer des méthodes...Nous diviserons donc la science de la praxéologie initiée par l'économiste Ludwig Von Mises et nous en modifierons le sens pour les philosophes et nous la diviserons en trois modes radicalement différents de par leur plan : la praxéologie cogitative , La praxéologie anthropologique (qui concerne l'économiste Von Mises), la praxéologie cosmologique (et universelle). 
Nous considérons que l'action régit en toute simplicité l'ensemble de tout ce qui peut être, jamais sans nier l'être mais en mutant l'action dans le réel en être conceptuel, désigné comme moyen répandu de connaissance chez les philosophes. 
La praxéologie cogitative s'occupe de la modalité des pensées pour la connaissance d'un objet à travers l'action sous jacente de penser, afin éventuellement de distinguer ce qui relève purement de la pensée voulant informer le réel pour elle même et ce qui relève de l'information tirée du réel à travers cette pensée même informant le réel de manière virtuelle (c'est à dire pour elle même) 
Le terme informer a un sens précis : il ne s'agit en aucun cas de sur ajouter de l'information au réel en prétendant aprés qu'il s'agit d'une connaissance objective -comme le fait Kant- mais en toute simplicité de voir comment la diversité des erreurs informantes conduit soit à la compréhension pure soit à l'explication pure de la réalité. en toute simplicité : comment l'exercice même de l'erreur diversifiée, de la pensée équivalente ou complémentaire mais opposée de par sa différence, ou encore de l'aporie des modes de penser, permet de désigner de mieux en mieux le réel... Car c'est bien cela la connaissance : tirer quelque chose du réel y compris des informations systématisées et universelles ou singulières et changeante, l'ego tout autant que sa pensée étant lui même la première des réalités permettant d'appréhender toutes les autres. 
 
Il ne s'agit donc pas de dire "comment penser une chose me révèle les caractères constitutifs de cette chose" Mais "comment penser de manière différente une chose révèle les caractéristiques constitutives de cette chose et mes erreurs dans l'appréhension de la réalité objective comme dotée d'une seule constitution sur un plan face aux multiples constitutions complémentaires, paradigmatiques, ou antagonistes qu'en propose ma pensée sur ce même plan" C'est pourquoi cette praxéologie s'adresse surtout à la métaphysique. 
 
La praxéologie anthropologique s'occupe de la raison pratique, c'est à dire de l'éthique, du monde sociologique et du monde économique. 
 
La praxéologie cosmologique s'occupe de la constitution de la totalité pour décrire les concepts qui se matérialisent par des actions chez des existants, y compris l'acte d'existenciation et d'information de ces existants : c'est un autre nom tant de la métaphysique que de la physique ou de la biologie. 
Toujours dans n'importe quel praxéologie, il s'agit de prés ou de loin de l'action comme universellement constatée au vu de l'être réel puis de l'existant virtuel et réel au sens large l'exerçant ou la subissant et de l'étant conceptuel la décrivant, elle -l'action- ou ses effets. 
 
La praxéologie cogitative nous est venue pour ces raisons : 
-interpréter une réalité de manière différente, et voir dans les différentes interprétations ce qui relève du réel puis voir la complémentarité de ces interprétations, c'est à dire voir la réalité sous une focalisation praxéologique cogitative et selon différentes focalisations pour saisir le dénominateur commun de ces focalisations comme constitutive de la réalité objective. 
-disparité entre les concepts de la métaphysique et les concepts de la science de la nature alors qu'ils décrivent les mêmes réalités : d'où la naissance du concept de focalisation en vue de voir ce qui est pertinent -selon des critères changeants- dans la chose et dans la manière de penser la chose. 
-Des insatisfactions multiples vis à vis de la phénoménologie. 
Il nous faut aussi éclaircir les différences entre les concepts de la physique et de la métaphysique et en tirer les conséquences notamment voir selon ce rappel en quoi vont diverger les descriptions d'existenciations (par exemple la vue intérieure d'un organisme par un scientifique alors que le philosophe va se préoccuper de la vue extérieure sensible de cet organisme) Rappel : La praxéologie cosmologique s'occupe de la constitution de la totalité pour décrire les concepts qui se matérialisent par des actions chez des existants, y compris l'acte d'existenciation et d'information de ces existants : c'est un autre nom tant de la métaphysique que de la physique ou de la biologie. 
 
Nous dégageons pour l'instant trois sens possibles de la praxéologie :  
 
1-L’imagination : 1.1 la détermination imaginée 1.2 Et ce par quoi advient la détermination imaginée : l’explication imaginaire à la détermination imaginée 
2-L’acte anthropologique de penser, percevoir élargi analogiquement au monde des étants qui pense, qui perçoit. Comme si les actes d’une conscience transcendantale de type husserlienne étaient transposés à des actes à des actes intentionnels d’étants non pensants  
3-La science du passage d’un état à un autre état de l’étant c'est-à-dire science du monisme 
L’équivalent de l’epokhé transcendantale étant de considérer que le coloré est un pur possible de l’acte de colorant. Abolir la nécessité et la retrouver ; la nécessité se formule de cette façon, si a est posé, il doit y avoir forcément b 
Tout acte intentionnel est un acte d'abstraction, le perçu, l'acte de percevoir par exemple est un acte qui abstrait, extrait la chose du monde en tant qu'elle est perçu : ce que l'on extrait du monde en le percevant. 
Ainsi nous transposons les actes de l’imagination d’une conscience à ceux d’un agissant non conscient. Et ce en tant que : 
-En tant qu’abstrait par le perçu 
-En tant qu’abstrait par l’intellect 
-En tant qu’abstrait par le s’abstrayant lui même (se donnant lui-même comme quelque chose). Une chose comme/en tant qu’appréhendé/en tant que quelque chose 
-La manière dont une chose se donne : à travers nos actes percevants, à travers les actes de donation de la chose par elle-même 
-La manière dont nous percevons la chose (la constitution) . une chose : pour moi ;/pour quelque chose servant à quelqu’un 
-L’objet en tant que perçu, l’objet en tant que donnée venant de lui-même, l’extrait et l’extrayant 
 
De manière générale : Tout ce qui n’est pas intuitionné doit être imaginé ou intuitionné par l’imagination; il y a ainsi l’objet en tant que perçu, l’objet en tant qu’imaginé, ce qui est indépendamment d’être perçu et ce qui est indépendamment d’être perçu et imaginé à la fois 
Il y a objectivation de l’être en étant car l’information est ce qui permet le passage au moyen de l’action (et tout être a une catégorie praxéologique) au cours du temps d’une configuration d’existants inter et auto déterminants à l’autre. La praxéologie est ce processus. L’action mentale et extra mentale sur un objet. La phénoménologie est une branche de la praxéologie. 
Tout ce processus de l’être s’accomplit toujours en direction d’un étant dans lequel il cristallise son processus en existence 
IL y a aussi la variation de l’explication suivant la variation de ses résultats 
 
Non ce qu’il est comme couleur mais ce qu’il est comme subissant, percevant la couleur, mais ce qu’il est comme acte de faire voir qu’il a une couleur, comme par un acte par lequel on appréhende l’abstraction ; Ou une chose qui est en moi qui fait voir ce qu’il est en soi 
 
Ainsi la praxéologie cogitative contient : 
La variation des objets y déterminant une couleur d’un objet x 
La compréhension est l’exposé des déterminations a posteriori 
L’explication est l’exposé des déterminations a priori 
La variation explicative : l’imagination fait varier la cause ou les causes (alors considérés comme des sphères égoiques analogiques faisant varier des déterminations) des déterminations par de multiples étants et êtres de l’étant ou actions 
La variation compréhensive : l’imagination fait varier l’effet des déterminations (qui deviennent alors des causes et dont on ne recherche plus la cause ou les causes) sur des multiples étants , passivité et activité d’étants, remontée de l’effet à la cause 
La réflexivité analogique est le fait de considérer qu'un objet non conscient est comme soumis à un acte réflexif, l'action de s'expulser de soi même pour s'observer.  
 
Nous voyons apparaître la réflexivité analogique dans tout fonctionnement de l'étant. L’auto déterminations fait comme par l’expulsion déterminatrice d’un étant vis-à-vis de lui-même (il s’agit de la réflexivité analogique). Le mouvement et le temps sont une expulsion d’être orientée selon le sens du passé vers le futur, ils sont donc la réflexivité analogique elle-même. La réflexivité analogique est l’acte réflexif de la conscience appliqué à un étant. 
 
La réduction à ‘objectivation vitale signifie la saisie de l’équivalence ontique du langage c'est-à-dire le passage de l’intuition intellectuelle à l’intuition sensible par une conversions du regard nommée chosification du sens (« ce concept est comme un existant qui ferait ceci ou cela sur cette chose ou cette autre » ; « le temps est comme un existant qui expulse un autre de lui-même, le fait sortir hors de soi »)  
 
Prenons deux états, la différence entre les deux états est l’action, le déroulement de l’action lui s’appelle le mouvement. L’action n’est pas le mouvement. Nous appelons venue de l’être ce qui apparait au moyen de l’action, une action d’être. L’action est la variation des caractéristiques d’un état x qui aboutit à un état y 
 
L’imagination créatrice est un acte de détermination (qui est une causalité fonctionnant en focalisation interne) d’un objet (et devient praxéologie) quand elle n’est pas une présentification d’intuitions (et là elle n’est plus praxéologie). 
La détermination est une action d’être, elle fait être. La praxéologie a pour tache d’imaginer le dispositif du faire être, l’action qui fait être, détermine la chose. « Praxéologie de l’espace et du temps » signifie comment l’espace et le temps agissent, déterminent, font être un objet. L’action de l’espace c’est l’accumulation, l’action du temps c’est l’expulsion, l’acte d’évanescence. 
 
Action d’être et action du maintien d’être; Faisons l’analyse praxéo-phénoménologique de la causalité par les actes au cours desquels j’appréhende ce concept. Je me représente la causalité, je comprends la causalité, je pense la causalité, j’exemplifie la causalité, j’intuitionne la causalité. Maintenant j’imagine la représentation, j’imagine la compréhension, j’imagine la cogitation, j’imagine l’exemplification 
 
Et j’imagine quelqu’un d’autre l’imaginer. 
 
Puis par l’exemplification j’intuitionne la causalité mais pas seulement : en effet je me représente une bille mise en mouvement qui choque une autre bille. J’intuitionne l’ensemble de l’exemple, je m’imagine la bille et l’océan de concepts qui vont naitre de cet exemple : le temps, l’espace, le mouvement, la bille en tant qu’existant, l’effet, la cause elle-même : tous les concepts liés à la causalité et leur équivalence ontique. Je transforme chaque concept de l’océan en action d’appréhension : j’expulse (temps), j’accumule (espace), je meus (mouvement), j’existe (existant), je produis un effet, je cause; 
J’explicite la praxéologie de chaque concept. Je fais varier l’exemple et les causes qui provoquent l’état qu’est l’exemple 
Puis j’imagine la causalité en tant qu’action c'est à dire aussi en tant que verbe : la bille cause le mouvement de l’autre bille, le mouvement de ma main cause le mouvement de la bille, le froid cause la maladie, la famine cause la mort, l’action cause le mouvement… 
 
Maintenant reconcentrons nous sur le sens du synthétique a priori : 
 
A la place de la dichotomie analytique/synthétique nous proposons le couple composer/décomposer et connu/inconnu 
7 5=12 Soit nous découvrons 12, soit nous décomposons 12 pour pouvoir le recomposer 
 
Nous composons un 12 que nous connaissons. Nous composons un 12 que nous découvrons 
Synthétique a priori signifie : « repérage a priori du champ à connaître et des hypothèses qui pourront s’y exercer. » Conditions de possibilité ou connaissances anticipées du champ à connaître et possibilités qui découlent des résultats des connaissances anticipées du champ à connaître ou de sa composition. 
 
Possibilité/nécessité 
Connu/inconnu 
Composé/décomposé 
Présupposé/supposé 
 
Synthétique a priori signifie nécessité supposée et non présupposée (dont on découvre qu’elle est une nécessité en ce qui est intrinsèque et définitoire dans la chose), découverte et composée, telle qu’elle va dorénavant faire partie analytiquement du concept. 
 
Lorsque l’on résout une équation, il y a les opérations de l’esprit qui composent et la norme idéale de cette équation qui est nécessairement analytique dont la solution est contenue dans le problème : une équation ne peut engendrer, contenir que ce qui lui est intrinsèque et l’esprit découvre cette norme idéale. 
 
Un raisonnement synthétique a priori est peut être une vérité telle qu’elle ne pourra jamais être intuitionnée sensiblement et intellectuellement (je ne pourrais jamais intuitionner intellectuellement la dualité onde-corpuscule). Une réalité dont je ne pourrais jamais faire l’expérience sous les formes a priori de l’espace et du temps d’un objet imaginaire.  
 
Est aussi a priori ce qui précède toute expérience ou ce qui peut se développer sans expériences sensibles, les mathématiques et la logique qui tout en reposant sur l’expérience peuvent se développer par l’imagination créatrice ou par aperception empirique, autrement dit en disant : voici un vécu de conscience, voici deux vécus de conscience, voici trois…, je développe une once de mathématique sans avoir recours à l’expérience sensible. 
Même chose pour la logique, si je pense ceci, je ne peux penser cela : me prendre moi-même pour objet pour développer l’a priori sans la moindre expérience sensible, il peut naitre une foule de concepts comme l’espace et le temps lors d’une aperception empirique. 
 
Conditions de possibilité signifie ce qui doit entrer en compte comme déterminations pour qu’une relation puisse se produire : la lumière est la condition de possibilité pour que l’œil perçoive un objet 
 
Un concept qui sera impliqué comme action conceptuelle des formes a priori de la connaissance sera lui-même un objet qui a été disséqué et défini par la pensée, par d’autres formes a priori jusqu’à former des couches d’a priori qui ne reposent plus sur la dissection d’objets de pensées mais sur des actions primitives de la pensée 
 
Ces actions primitives signifient les formes a priori qui n’ont jamais été définies et disséqués elles mêmes c’est à dire qui n’ont jamais pénétré l’esprit mais qui ont été initialement définissantes en l’esprit : c’est l’impossibilité de la régression causale infinie. Ce qui est forme a été matière et ce qui est matière a été forme jusqu’à la constatation d’actions primitives de la pensée  
Ce qui compte pour chaque objectivation c’est sa manière de se présenter, la manière d’être de l’étant  
 
Nous allons envisager les manières d’être d’une esquisse au sens husserlien du terme : 
 
1-L’esquisse peut être un modèle pour plusieurs variantes qui auront une version du pouvoir être du modèle. Le pouvoir être relatif à l’essence et à ses possibilités est une manière de se donner, non dans une suite linéaire de devenir mais puisque l’esquisse est une version particulière du modèle, elle à un pouvoir être qui invite à une nouvelle essence. Ainsi l’essence se présente comme le pouvoir être d’une autre essence. Voici une manière de se présenter 
2- A propos de l’esquisse, se poser la question suivante : et si l’esquisse était l’apparence/l’apparition/le paraître elle serait justement l’apparence de quoi ? 
Et puisque l’esquisse est une objectivation, elle serait l’apparence objectivée de quoi ? 
L’esquisse se présente ici COMME apparence de quelque chose qui est à penser puis à phénoménaliser par d’autres objectivations de l’imaginaire; Comme cause, effet, universel, singulier de quelque chose 
3-Une autre manière de se présenter est la praxéologie du temps et de l’espace  
Soit une esquisse qui subit une inclusion d’une détermination par laquelle chaque fois elle s’éjecte en une exclusion et devient dans le temps une nouvelle chose qu’elle n’était pas avant; Il se présente alors plusieurs esquisses dont l’ensemble est l’expression d’une unité qui se présente par exclusion et inclusion. Nous pouvons créer des variantes, changer les déterminations d’inclusion et d’exclusion 
N’est inclus/exclu que les déterminations l’intégrant dans une configuration spécifique de sphère de concepts  
N’est inclus/exclu que si : -il est l’effet d’une esquisse –a un rapport particulier avec une autre esquisse 
Le critère d’expulsion d’une esquisse, le mécanisme d’enrichissement d’une esquisse 
 
Le phénomène véritable ce n’est pas l’esquisse mais la praxéologie conceptuelle dont l’esquisse n’est rien d’autre que la matière. Ce qui est expérimenté ce n’est pas seulement la matière qui se soumet à l’action mais le concept agissant sur la matière qui est alors expérimenté 
 
Il ressort de ces 3 choses une distinction essentielle : ce que moi je fais de mes esquisses en les déterminant et en les présentant et ce qui est dans la nature de mes esquisses d’être et de faire  
 
Maintenant, il nous faut comprendre ce que signifie le concept de focalisation, ce que signifie focalisation interne et externe, ce que signifie le phénomène.  
 
Imaginez un signal bioélectrique traversant mon cerveau, ce signal a un sens pour moi qui suis en train de réfléchir avec des concepts. Pour un neurologue qui serait en train d’observer mon cerveau en train de réfléchir, il n y a pas de concepts, simplement des signaux bioélectriques voyageant d’une cellule nerveuse à l’autre  
 
Le neurologue est en focalisation externe, moi je suis en focalisation interne, le phénomène ultime est la synthèse des deux focalisations : le même signal bioélectrique en une seule et même fois concept et pur évènement organique 
 
Une focalisation est un point de vue duquel une même chose est intuitionnée différemment selon une autre focalisation et sous la quelle la chose elle-même objectivement, ontologiquement, se change à la manière dont on l’observe 
 
Tout phénomène consiste à opérer la synthèse entre ces deux focalisations c’est à dire tenter de faire de la focalisation externe l’équivalent interne et inversement c’est à dire une même chose vue comme et vue comme selon la même focalisation, puis vue comme et vue comme selon une autre focalisation, le comme devant correspondre comme inhérent à une focalisation. Voir comme et voir comme, vivre comme et vivre comme étant ceci ou cela, vivre comme ce que l’on voit comme.  
 
Vivre l’aperception empirique comme aperception transcendantale et vivre l'aperception transcendantale comme aperception empirique. Tel est le secret d'une partie de la praxéologie cogitative. 
 
Le concept de focalisation a peut être trois acceptions : 
 
1-dans le subjectivisme transcendantal, il consiste à passer de sa focalisation interne à une autre focalisation interne selon sa focalisation interne 
2-il consiste à passer d’un type d’existant à un autre type d’existant tels que leur point de vue de ne révèle pas la même capacité cognitive ni le même type de connaissance présentant ainsi des altérations ontologiques qualitativement et quantitativement différentes de l’essence des choses selon l’existant  
3-Pour un même existant, changement de point de vue tel qu’il révèle une connaissance radicalement différente d’un même objet avec le même type d’altération ontologique de l’essence des choses : changement de point de vue tel qu’un sujet perçoit différemment un même objet. Points de vue ayant des altérations ontologiques différentes pour un même existant et ce indépendamment de la capacité d’altération ontologique de soi propre à cet existant. 
 
Le phénomène signifie la combinaison productrice d’invariant de focalisations par les quelles on pense les conditions de possibilité de l’apparition d’un concept ou d’une objectivation par un plan métaphysique alternativement moniste et pluraliste correspondant à une focalisation externe et interne pour la recherche de la quiddité synthétique d’une chose ; il existe deux choses en soi d’une chose et ces deux choses en soi sont complémentaires et vraies bien qu’opposées : le sculpteur qui génère l’idée de la statue et la statue elle-même par laquelle on essaye de penser son sculpteur et enfin la chose en soi qui est la sculpture dans et par l’esprit du sculpteur. 
La focalisation de la focalisation signifie la structure d’émission et de réception analogique aux structures a priori de l’entendement de trois entités : la raison humaine, la réalité objective, Dieu par lesquels on ne peut accéder que par subjectivisme transcendantal 
 
La focalisation a trois nouvelles définitions :  
1-sa définition littéraire classique, elle signifie qu'il existe trois points de vue différents et possibles dans l'observation du monde : le monde tel qu'il est perçu par un sujet particulier, le monde tel qu'il est perçu par un appareil de mesure fabriqué par l'homme, le monde tel qu'il est observé par l'oeil de Dieu, ou même ce qui est invisible au sujet particulier devient visible pour un sujet absolu  
2-le changement de focalisation interne par intropathie ou subjectivisme transcendantal : je change des points de vue par lesquels un sujet particulier observe le monde et agit sur lui. 
3-visions praxéo-métaphysiques du monde qui consiste à envisager une même susbstance sous trois visions complémentaires : pluralisme, dualisme, monisme : le point de vue qui permet d'envisager la substance sous ces trois visions. 
 
Le phénomène c’est tout simplement la manière (c'est-à-dire les conditions de possibilité, la chose en soi de l’apparition, la variation qui fixe la génération de l’éidos, l’océan comme visée téléologique sur l’apparition et inversement) dont va être engendrée l’apparition dans le temps selon différents points de vue ou selon celui qui l’a engendré 
 
En focalisation interne, la statue est une objectivation d’idées, en focalisation externe, la statue est porteuse d’idées intrinsèques et interprétatives. Par ailleurs c’est dans le passage de la focalisation interne (l’idée de la statue dans le cerveau du sculpteur) à la focalisation externe (la statue achevée) comme réalisation temporelle de la statue que l’on accède à la focalisation zéro (les atomes de la statue qui cache la forme). 
 
Le phénomène est une synthèse de focalisations qui permet d’appréhender la quiddité d’une chose à partir de l’apparaître ou épiphanie. La phénoménologie est la science d’étude descriptive des épiphanies des focalisations comme substances : elle est une métaphysique moniste et pluraliste 
 
Ce que je reproche au subjectivisme idéaliste husserlien et kantien c’est de noyer l’existence et l’existant support fondamentale de l’information de l’informant et de l’informé, dans les cogitations mécaniques de l’esprit sans libérer en l’esprit la liberté praxique de la réalité objective qui est une coercition praxique sur la liberté de l’esprit ego cogito, telles que les cogitations de l’esprit ne sont maintenant que les objectivations coercitives de la réalité en l’esprit : c’est le subjectivisme transcendantal 
Ce qui constitue l'aspect incomplet de la phénoménologie c'est que précisément elle considère implicitement, par "son solipsisme aggravé" et husserlien (et en réalité peut elle en sortir par la démonstration strictement logique ?) et son concept d'intentionnalité, seulement la projection virtuelle de l'esprit sur la réalité qui par solipsisme n'est plus elle aussi que virtuelle... Et ainsi oublie la projection virtuelle de la réalité dans l'esprit c'est à dire l'intentionnalité de la réalité objective : toute réalité est une réalité qui se projette et pénètre l'esprit et ainsi lui donne forme. Autrement dit il y a une sorte de passivité de l'esprit par laquelle la réalité pénètre dans notre cerveau et nos pensées ; ce qui résulte donc d'une nouvelle compréhension de l'epokhé phénoménologique est que celle ci puisse dire dire je suis affecté par cette cette réalité qui s'est faite en moi sous la forme d'une idée. 
 
Le concept est une forme épiphanique d’une information matérielle tolérant une substance invariante immatérielle par des singularités matérielles. Or ceci est du nominalisme !!! 
Le concept est une contrainte praxique de l’information incarnée sur l’existant visant à établir la structure ontologique et praxéologique de ce même existant et non le résultant de cette contrainte praxique qu’est le concept formel, le concept est une coercition praxique informante et réinformante régissant et délimitant la liberté épiphanique produisant une singularité 
 
Conclusion générale sur la réfutation de l’idéalisme et du nominalisme : lorsque nous objectivons le concept c'est-à-dire lorsque nous voyons son équivalence ontique comme sous étant de l‘étant nous saisissons que , ayant admis que l’existence implique l’existence, si l’étant existe, le sous étant c’est à dire l’information ontologique et l’information relationnelle (l’information régissant les relations entre étants) sont des existants incarnés ayant une matière incarnée (l’information incarnée comme l’ADN) et une forme incarnée (le concept épiphanique) 
 
Si l’on suit l’idéalisme le sujet est informant et la connaissance ne réside qu’en ce que l’esprit y a mis tout en étant indépendante de l’esprit : une idéalité  
 
Réfutation : chaque étant de ce monde a une structure d’émission et une structure de réception c’est à dire une capacité d’émettre et de recevoir l’information et l’action. Or chaque structure varie d’un étant à l’autre et d’un temps à l’autre. 
 
Il existe donc des structures meilleures que d’autres c’est à dire plus aptes à saisir l’information ; cependant si les structures évoluées varient en exactitude et en complexité, il n y a pas alors de connaissance objective possible puisque l’idéalité est relative à une structure donnée. Or cette idéalité ne doit pas varier alors même que la structure qui l’accueille varie. Si l’idéalité ne varie pas alors que le sujet qui la manipule varie, cela signifie que l’idéalité n’est pas une chose qui existerait selon le sujet mais selon l’objet et est l’être même de l’objet. 
 
Ainsi chaque structure reçoit l’information, la traite et en fait rejaillir le miroir plus ou moins fidèle, miroir qui consiste à réinformer l’objet au moyen de nos concepts. Plus l’information est fidèle, moins l’idéalisme est valide.  
 
Voilà ce que nous en concluons:  
 
1-Ce que l’esprit ne peut pas ne pas concevoir : car dés lors qu’il prétend ne pas le concevoir, il le conçoit et ne peut faire autrement 
L’esprit ne peut pas ne pas agir quand il se dit ne pas agir  
 
2-Ce que l’esprit ne peut pas ne pas voir (il ne peut s’abstenir de faire l’expérience de l’action c’est à dire d’agir et de voir l’action). Il ne peut ne pas constater qu'il n y a pas d'action lorsqu'il prend conscience d'agir alors qu'il se dit ne pas agir. 
 
3-Ce à quoi l’esprit ne peut ne pas être soumis (à l’action) donc il y a existence de l’autre. L'autre c'est c'est un autre qui est en moi ou un autre en dehors de moi.  
 
On peut le résumer ainsi : 
 
1-action (peut agir ou ne pas agir) 
2-soumission à l’action (ne peut pas ne pas être soumis à l'action) 
3-abstraction de l’action (possibilité ou impossibilité de s’abstraire de l’action, si impossibilité alors soumission, si soumission alors existence d’autrui) 
 
1-Je vois a 
2-a existe 
3-b existe parce que a existe  
 
1-moi 
2-l’autre 
3-l’autre de l’autre 
 
1-L’autre selon moi 
2-l’autre indépendamment de moi 
3-la relation de l’autre à l’autre 
 
1-moi 
2-l’action 
3-l’autre 
 
On doit prouver l’indubitabilité de ces trois 
 
1-vivre l’action/l’inaction 
2-voir l’action/l’inaction 
3-savoir qu’il y a action/l’inaction 
 
Maintenant la praxéologie universelle et cogitative doivent se faire ontologie fondamentale : 
 
L’existential : existence en tant que ce qui se montre de soi même, en tant qu’il a à se montrer, il a à être, il a à exister, il a à s’expulser de l’invisible, à apparaître, il a à entrer dans l’horizon du dasein  
 
L’existential analogique est le faisceau praxéo épiphanique d’une chose qui détermine ses faisceaux par elle-même ou par autrui sur lequel on projette et l’on cherche l’écart des caractéristiques propres à l’existentialité humaine qui n’est qu’un reflet, l’existentialité humaine n’est qu’un cas particulier d’une analytique existentiale plus vaste d’entité surnaturelle 
 
Que deviendrait un poisson vivant hors de l’eau ? Nous appelons océan ce qui est susceptible de donner une altération ontologique de la substance dans sa nature alors modifiée ou dans son apparition alors modifiée 
 
Les faisceaux changent radicalement la manière d’être de la chose ou de son effet suivant que l’on sélectionne l’un ou l’autre Les faisceaux peuvent se sélectionner dans la focalisation externe tout comme l’existence humaine sélectionne ses faisceaux dont l’essence réside dans l’existence 
 
« Le dasein ne trouve pas ses possibilités (et ces possibilités qui ne se trouvent pas nécessairement dans l’essence sont des faisceaux praxéo épiphanique -qui peuvent se trouver dans l’essence- de la matière qui se détermine par liberté ou que l’on détermine par liberté) inscrites d’entrée de jeu dans une notion qui serait son essence mais il a à être ou ne pas être celles-ci » exister c’est avoir à être  
 
De même les faisceaux praxéo épiphaniques sont ce qui n’échappe pas à l’essence de la chose comme étant ce qui se montre de soi même, l’essence de la chose c’est à dire ce qui la détermine en tant qu’elle est sa définition déterminante de ses possibilités sans liberté mais avec déterminisme et possibilités de liberté  
 
L’essence d’une chose peut livrer à cette chose un domaine de liberté ou elle exerce SA liberté, où elle a à être, de se déterminer ou de déterminer autre chose. 
Ce que nous nommons faisceau praxéo épiphanique est la considération en une chose de ses possibilités où l’on fait comme si son essence lui livre des possibilités comme faisceaux possibles par liberté 
 
Arrêtons nous dans la l'édification de l'ontologie fondamentale et retournons à la praxéologie cogitative, véritable phénoménologie du réalisme objectiviste. Nous voyons que la sensation chez Kant est informée par l’espace te le temps. Faisons alors comme si le phénomène était en plus informé par l’intuition catégoriale pure en plus de l’espace et du temps c’est à dire informé par des intuitions de catégories. 
 
Maintenant transformons l’objet perçu informé en objet imaginé informé puis l’objet imaginé informé en concept subsumant informé. Mais informé par quoi ? Inversement par des objectités ou intuitions singularisantes objectales : des intuitions de singularité. Ces objectités sont des expériences formelles informantes de concept ; par exemple le rouge est informé par des rouges particuliers ou encore le temps est informé par le mesuré. 
 
En même temps le concept est informé par des existants vis-à-vis d’autres existants : ce qui y est décrit ce sont des relations entre existants dont le concept informé est le pivot  
 
Nous avons donc au départ une singularité informée par des intuitions catégoriales ou des concepts jusqu’au concept pur informé par des intuitions pures de singularités objectales (la singularité est en rapport avec une autre singularité et ce rapport est un concept, chaque singularité est une expérimentation particulière de ce concept. Un concept est en relation avec un autre concept) La forme devient matière et inversement selon les modalités d’intuition 
 
Informer, mettre en forme c’est déterminer la chose au moyen d’une unité de sens mise sous la forme d’une intuition qui met la matière en mouvement. Il y a par exemple l’intuition praxique de variation d’une couleur : ce qui est appréhendé est le changement de couleurs particulières, non les couleurs particulières elles mêmes; L’action constitue la forme de la matière individuelle ou conceptuelle. L’intuition praxique ou formelle remplit une intention praxique 
 
Occupons nous maintenant de la formation de l'interobjectivité : sur la dialectique et la formation du monde inter objectal 
 
Dans un style un peu pompeux, il dit : la dialectique est une dissection progressive d’une intuition numérale d’embrassement d’une totalité d’existants selon leur genre identique et leur espèce différente qui elle est saisie dans une intuition différentielle contre numérale. L'intuition numérale est l'intuition du nombre. 
exemple 
5 carottes 6 tomates=11légumes (genre) mais = 5 carottes 6tomates (espèce) 
 
L’intuition différentielle est l’impossibilité saisie intuitivement de l’accomplissement même d’une intuition syncrétique dont l’archétype est une intuition numérale : l'intuition du nombre qui consiste à saisir une unité dans la totalité de la pluralité des unités. La saisie intuitive de l’impossibilité de tout syncrétisme : l’intuition d’une frontière 
 
Passons à la dialectique visant à instituer et démontrer le monde inter objectal 
 
1-Le monde subjectif est une objectivation du monde extra mental 
2-Le monde extra mental s’objective en objectités autre que le monde subjectif  
3-Les objectités sont divers degrés d’objectivation plus ou moins parfaites de l’essence du monde extra mental 
4-Plus l’objectivation est la perfection même de l’essence du monde extra mental, plus elle prend son indépendance et finit par nier le monde extra mental en s’apercevant qu’elle ne peut l’effacer 
5-Cela aboutit alors à deux entités distinctes dont la relation ne réside en aucun cas dans la dépendance : cette étape est tout simplement la distinction 
6-Passons alors au monde intra mental ou monde subjectif : lui aussi produit des objectivations après en tant que représentation s’être libéré du monde extra mental 
7-Produisant ces objectivations, ces dernières finissent par accéder à la distinction NON ! Car les objectivations de l’esprit sont virtuelles et ne résistent pas au doute. Or précisément elles résistent au doute : elles sont donc réelles ; au doute c’est à dire j’agis sur elle (doute) puis voyant que cette action est inefficace, une autre action n’émanant pas de moi, elle, est efficace (doute émanant d’un autre) 
 
Résumé : 
 
Je suis l’objectivation de la réalité, je suis distinct de la réalité, je peux moi-même produire des objectivations ; je vois des objectivations Sont elles de moi ? Prenons ces objectités pour des illusions et essayons d’agir sur elle .cela ne marche pas ; cependant il y a action et elle n’est pas de moi. Dans ce cas précis tout ce sur quoi je peux agir est en moi. Tout ce (les objectités) sur quoi je ne peux pas agir n’est pas en moi et les objectités sont donc réelles dans la mesure où elles échappent au solipsisme… Tout ce qui ne subit pas mon action est extra mental. 
 
Cependant qu’est ce qui prouve que ces objectivations existent au moins en tant qu’illusions ? Ma soumission à eux et l’action sur eux. Comment je sais qu’il y a action sur eux ? Du fait même que lorsque je veux me soumettre à eux je vis l’empêchement de ma soumission à eux : ils ne peuvent pas agir sur moi 
 
Comment je sais que l’action qui n’est pas de moi existe ? Par la correspondance qui fait qu’une soumission à l’action se répercute sur MA soumission à l’action. Comment je prouve cette correspondance ? Prouver l’existence d’au moins 3 acteurs. Moi je suis prouvé. Le monde extra mental est prouvé. Reste à prouver l’objectité 
 
Je peux produire des objectités et alors nous serions 3. En fin de compte le monde inter objectal se démontre par le fait que l’existence est un prédicat et que l’existence implique l’existence. Si l’action est existante, l’acteur existe et le subissant existe nécessairement  
Ce que je ne peux nier sans constater.  
Le principe des principes : ce que l’esprit ne peut pas faire autrement que concevoir est doublé d’un second principe « ce que le corps ne peut pas faire autrement que subir comme réel » et ces deux principes reposent l’un sur l’autre  
Il faut révoquer le principe des principes en doute, ce qui aboutit à cette affirmation : c’est une illusion intellectuelle de mon cerveau que je ne peux pas faire autrement que concevoir 
La mise en doute du principe aboutit à une régression à l’infini de doutes continuels qui révèlent l’impossibilité de l’efficience du doute et ceci est le troisième principe 
L’impossibilité de l’efficience signifie que le doute ne peut mettre en échec l’existence sans subir l’échec de cette mise en échec : c’est le principe de l’axiome, nier ce que l’on présuppose dans une régression à l’infini 
 
Reformulation praxéologique de l’intentionnalité de la conscience : toute action est action de quelque chose sur quelque chose : action/soumission; L'Intention est alors une application de l’action à un objet de soumission  
 
Le solipsisme absolu : la méthode voyant l’impossibilité de la suspension de la soumission à l’action et voyant que « l’inconscient » c'est à dire tout ce qui n'est pas moi existe indépendamment de moi et que l’action s’exerce indépendamment de moi, je laisse agir ce que je vois alors qu’au départ j’attribuais la thèse de l’action venant de moi et non à autrui, voyant que je ne peux suspendre l’action ; ne pouvant suspendre l’action, je l’observe et je classe l’action sous quatre modes d’apparitions fixés par Heidegger comprenant l'apparence, l'apparition et le phénomène. Puis je partitionne l’inconscient en pôles objectaux (objectités « intuitionnantes ») et agissantes de l’inconscient) pour créer une variation praxéologique interobjective et utilisant la logique que j’ai reconnu comme la condition de l’inconscient qui existe indépendamment du conscient , j’en dégage les lois sensées répondre à la question : «comment cette action indépendante de moi est elle possible et comment l’action est elle aussi apparition et dans quelle mesure cette modalité est elle indépendante de ma propre existence c’est à dire de ma conscience :  
 
L’autre selon moi 
L’autre indépendamment de moi 
 
La thèse de l’action ou de l’attitude artificielle par opposition à l'attitude naturelle de Husserl : attitude de Husserl qui consiste à penser ma subjectivité comme une sphère agissante et d’oublier que tout le reste est une somme de sphères agissantes. Suspension de la thèse artificielle : la réalité vient suspendre mes cogitations et non moi : des sphères agissantes violent mon monde où j'ai la certitude de mes actions. 
 
Synthèse : l’autre selon moi en tant qu’il n y a plus de différence entre lui et moi : je ne suis qu’une reproduction homogène d’un tout homogène qui l’englobe, nécessité de reproduction d’une action d’un autre en moi ; nécessité de reproduction d’un autre en un autre indépendamment de moi, nécessité de reproduction d’un autre pour lui-même et en lui-même indépendamment de moi 
 
Il y a alors une sorte de dialectique suprême : validité interobjective suprême  
 
1-l’autre selon moi 
2-l’autre selon un autre 
3-l’autre indépendamment de moi  
4-l’autre indépendamment de l’autre  
5-l’autre indépendamment de lui-même 
6-l’autre selon lui-même 
7-l’unité de ce qui est en lui-même mais ne peut être selon lui-même, selon un autre ou selon moi mais qui est en lui-même dans l’impossibilité de toute relation nommée vérité 
 
Nous voyons ici l'élimination du subjectivisme par le processus discursif de son affirmation et de sa négation visant à établir l’inter objectivité par la somme synthétique de l’aliénation (selon moi, selon un autre, indépendamment de moi par l’autre sujet objectal, indépendamment de moi agissant sur l’autre objet) et la soustraction synthétique de l’aliénation. 
Subjectivisme transcendantal ou objectivisme déguisé: la façon dont il pense qu'un autre le pense, la façon dont il pense qu'un autre pense. 
Ma dialectique est un processus discursif entre un sujet jugeant une relation entre objet et objet et un sujet-objet vivant une relation avec un objet et vise à établir l’inter objectivité transcendantale issue du solipsisme objectiviste édifiant la praxéologie. 
Nous pouvons considérer le concept en son équivalence ontique et il s’agit là d’une focalisation externe et nous pouvons considérer le concept comme une signification épiphanique de l’objet, sous la forme d’un monisme ontologique où toute la diversité ontique du monde n’es qu’une épiphanie d’un objet que l’on essaye d’appréhender par subjectivisme transcendantal qui consiste à penser la structure d’émission du concept qu’est l’objet à travers les structures a priori de la raison humaine 
Dans le subjectivisme transcendantal, la focalisation signifie intropathie envers la structure d’émission de l’objet qu’engendre le concept  
 
La distinction des objectités lors du solipsisme absolu pour la fondation du monde inter objectal a lieu lors de ces 3 opérations de l’objectivation de l’incréé 
 
1-la distinction de soumissions à l’action de mon moi différentes et simultanées révélant 2 objectités différentes réelles ou plus  
2-la distinction de soumissions à l’action de mon moi différentes et successives révélant 2 objectités différentes méthodologiques, réelles ou plus  
3-La nécessité d’un existant a pour expliquer un existant b faisant appel au principe des principes : ce que l’esprit ne peut pas faire autrement que concevoir : je vois b je doute de cette vue, b est alors une illusion mais une illusion existante, b a un début, rien ne peut naître du néant absolu, a existe ; La certitude de l'intersubsjuecvité et de l'interobjectivité repose donc toute entière sur la causalité : rien ne peut naître du néant absolu. 
 
Voici la conclusion de l'application du doute méthodique utilisé précédemment pour la formation du monde inter objectal : Tout ce qui est nié présuppose un pur possible de ce qui est nié : je ne vois pas la pomme mais il est possible que je la vois ; tout ce qui est nié a son revers où il est affirmé.  
 
Enrichissement à l'épiphanie chaotique précédente : remarques évasives. 
 
L’intuition sensible est une représentation syncrétique, immédiate, particulière d’impressions telles qu’elles nous affectent par le biais de nos organes sensoriels 
 
L’intuition sensible est une représentation syncrétique, immédiate, particulière, formelle, produite par une architecture praxéo-onto-relationnelle (action, étant, relation) sur une autre architecture comme un tout fusionnel indépendant de toute architecture et abolissant toute architecture 
 
L’intuition suprême est la négation de toute intuition, tel qu’un tout fusionnel est en incapacité d’être intuitionné par un autre mais qu’il abolit en lui toute architecture tel qu’il est impossible de le décomposer ou analyser et de la composer ou synthétiser sensiblement mais intelligiblement  
 
Pour sortir de l’existence intra mentale de la noèse et du noème c’est à dire sortir du subjectivisme pour atteindre une sorte d’objectivisme suprême, il y a deux moyens, soit la méthode scientifique soit la méthode mystique qui est une de ses étapes : l’expérience extra mentale et l’effacement de l’ego et du solipsisme vers le changement de focalisation et l’atteinte de l’ego ultime  
 
1-sortir du monde intra mental 
2-faire l’expérience de quelque chose 
3-être ce quelque chose, 
4-abandonner l’ego de cette chose : il n’existe plus de je  
5-atteindre l’ego ultime par la structure téléologique de l’univers  
6-être l’univers 
7-revenir à l’ego 
 
La manière dont je pense/perçois, la pensée/la perception, du monde/par le monde me purifie de la manière dont je perçois/pense le monde puis je dois faire par la suite comme si le monde me purifiait de la manière dont je pense la pensée accomplie par le monde. Pour cela je supprime tout langage et j’instaure une synthèse des focalisations dans un monde vivant d’images, l’image changeant et agissant différemment selon la focalisation et surtout la focalisation agissant sur l’image pour dégager de l’épiphanie imagée le noumène (un pur intelligible) phénoménologique 
 
Toute réflexivité n’est plus mienne mais intropathique et ceci est une forme de l’epokhé véritable 
 
La suspension de l’attitude artificielle ou épokhé véritable se fait par l’objet de l’intentionnalité lui-même : face à la subjectivité agissante apparait l’objectivité agissante sans la subjectivité, dans la réalité et dans l’objet en soi. L’objet intentionnel fait sur la pensée ce que la pensée faisait sur lui et ce que la réalité fait sur l’objet 
 
Le solipsisme objectiviste part de la subjectivité pour l’éliminer en ayant appris d’elle et accéder à l’objet pur indépendamment du monde subjectif. 
 
L’attitude artificielle est l’attitude qui consiste à se rappeler à chaque fois d’une chose l’acte par laquelle on l’appréhende : l’attitude artificielle c’est l’attitude de Husserl rejetant l’attitude naturelle. Ce qui ne veut pas dire que nous prônons l’attitude naturelle, ce qui veut dire que nous dépassons l’attitude artificielle 
 
Nous appelons psychologisme toute mécanique par laquelle le mode dont un objet expérimente un objet idéal pur révèle une idéalité dépendante de la mécanique comme porteuse d’idéalité modale 
 
L’idéalité modale est l’universel des manières singulières dont on appréhende un objet ; par exemple lorsque l’on imagine la formation d’un triangle sur un tableau, l’idéalité modale consiste en l’idéal de l’acte d’imaginer la formation du triangle et non l’idéal du triangle. Or dans l’acte d’imagination il y a une différence entre l'acte d'imaginer et l'objet de l'imagination c'est à dire le triangle. 
 
Epiphanie chaotique, le monisme et le pluralisme comme éclaircissement fondamental de la notion de phénomène de la praxéologie cogitative 
 
Monisme ou pluralisme ? Que devons nous choisir ? Utilisons une métaphore : un artiste engendre une statue, la statue est distincte de l’artiste, l’être créé et l’être créant, ce qui affecte la statut n’affecte pas l’artiste, ce qui change en la statue est distinct de ce qui change en l’artiste, si l’artiste perd un bras, la statue ne perd pas forcément son bras, il y a donc deux substances, deux substrats de changement distincts, et cependant nous pouvons considérer la statue comme une épiphanie, une manifestation, une matérialisation de l’imagination de l’artiste, par ailleurs il faut admettre objectivement que la statue forme un tout, que l’artiste forme un tout et ce tout est composé de sous étants qui sont à leur tour composés de sous étants et ainsi de suite jusqu’à la plus petite unité de matière et d’énergie, ces sous étants peuvent changer, ils sont eux même un substrat de changement, une substance peut être composé d’autres substances, il y a donc une seule substance englobant d’autres substances, sur un plan il y a monisme et sur un autre plan il y a pluralisme, c’est là qu’intervient la notion de contenu et de contenant 
 
Si une cellule est substrat de changement, la cellule est une substance 
Si un être humain est substrat de changement, l’être humain est une substance 
Si l’être humain est fait de cellules, il est une substance contenant des substances 
Si les cellules font l’être humain, elles sont des substances contenues par une substance 
 
Par ailleurs,  
 
la matière est une épiphanie de l’énergie,  
le vivant est une épiphanie de la matière,  
l’intelligence est une épiphanie du vivant. 
 
En outre, dans notre univers, l’énergie est la cause de la matière qui est la cause du vivant qui est la cause de l’intelligent. 
 
Par ailleurs l’énergie produit plusieurs petites unités de matière qui ont une essence commune et dont les changements engendrent la diversité du monde et de l’univers 
 
Voici alors la structure générale du monde, du divin et des univers dans lesquels nous vivons que je vais essayer de dégager à travers une métaphore en affirmant tout une série de banalités : 
 
Supposons un être humain incréé qui a sculpté et achevé une statue capable de se mouvoir. Nous avons d’une part l’être incréé : l’être humain et d’autre part l’être créé : la statue capable de se mouvoir. Si l’on se place sur le plan de la structure physique nous avons deux substances distinctes, deux substrats de changements physiques qui sont physiquement distincts. Si maintenant on se place sur le plan de l’esprit, force est de constater que la statue est une épiphanie, une manifestation, un aspect de l’esprit humain qui génère des possibilités et qui les matérialise ou ne les matérialise pas, l’incréé génère des possibilités dans l’océan intra mental, la possibilité peut se réaliser ou ne pas se réaliser et l’essence du créé est élaboré par les possibilités de l’univers intra mental de l’incréé, ainsi l’essence de la statue lorsqu’elle n’est pas encore substance aussi bien que lorsqu’elle devient pleinement substance est une manifestation de l’esprit qui sélectionne les prédicats de la création en tant que possibilité pure, ainsi l’essence de la substance créée est contenue en puissance dans la substance qui l’a généré, ainsi une substance (l’être humain incréé) génère des possibilités d’essences dont la réalisation ou la non réalisation engendre la substance créée et cependant la substance créée est substance en tant que son essence réside dans sa présence tout en ayant une essence contenue dans la substance incréé, d’un côté nous avons une seule substance susceptible d’épiphanie du point de vue du contenu intra mental et de l’autre nous avons deux substances du point de vue du contenu extra mental  
 
Extérieurement il y a plusieurs substances, intérieurement il y a qu'une seule substance 
 
Extérieurement une substance génère une autre substance et donc extérieurement il y a des substances et extérieurement la substance générée est une épiphanie d’essence de la substance non générée. L’épiphanie est une série de possibilités de la substance qui génère une autre substance qui est la réalisation d’une possibilité de la substance non générée, substance générée qui n’est substance qu’en tant qu’elle jouit d’une autonomie relative et d’une nature distincte, ainsi la substance non générée produit des possibilités, des puissances d’essences multiples, dont l’une des puissances d’essences multiples se réalise en un tout fait d’unités, et le tout fait d’unités multipliées a une essence en acte comprise dans les essences en puissance multiples qui sont les possibilités d’une substance dans la substance non générée, ainsi les essences incarnées en une substance sont les émissions d’essences d’une substance, sur le plan de l’essence il y a monisme, sur le plan de la substance il y a pluralisme, sur le plan de l’intériorité il y a monisme, sur le plan de l’extériorité il y a pluralisme. 
 
Ainsi chaque substance contient des essences en puissance dont certaines s’incarnent en d’autres substances qui peuvent à leur tour contenir des essences en puissance et comme des essences en puissance sont contenues dans d’autres essences en puissance qui sont elles mêmes contenues dans des essences en puissance, il en ressort qu’il y a qu’une seule substance qui contient la totalité des essences en puissance tandis que d’autres substances contiennent une partie des essences en puissance et n’est véritablement substance que le substrat qui contient en puissance la capacité d’incarner en substances la totalité des essences du monde et de l’univers mais pour affirmer cela je dois prouver par exemple que l’énergie contient en puissance l’intelligence et non pas seulement que l’énergie est une chaine dans la causalité qui aboutit à l’intelligence. 
 
Par ailleurs j’interdis la possibilité d’une régression à l’infini d’une substance contenant des substances dont chacune contient des substances qui à leur tour contiennent chacune des substances et ainsi de suite pour deux raisons : d’une part parce que l’on arrive progressivement à l’idée de quelque chose de plus en plus insignifiant qui se rapproche sans cesse du néant, ce qui semble absurde à mon esprit, d’autre part je décrète arbitrairement que la régression à l’infini est physiquement impossible en dehors même du fait que mon esprit n’arrive pas à le concevoir, ces deux raisons reviennent donc à une même raison qui fonde un principe non véritablement systématique de la connaissance et qui ne varie dans ses limites que selon les capacités intellectuelles d’une race intelligente des univers : si mon esprit n’arrive pas à concevoir que telle chose en dehors de moi est possible en tant que je la conçois comme impossible c’est que ce qui est en dehors de mon esprit et qui est l’objet de mon esprit est effectivement impossible. 
 
Ainsi la structure générale de l’univers est qu’il est une substance contenant des substances qui contiennent elles mêmes des substances contenant d’autres substances jusqu’à la plus petite unité de substance c'est-à-dire la plus petite unité de matière possédant une forme, épiphanie de la substance unique qu’est l’énergie. 
 
Le contenant est un, le contenu est multiple. Selon la focalisation où l’on se place, il y a monisme ou pluralisme. Si on se place à l’extérieur de l’être humain et que seul l’être humain existe, alors il n y a qu’une seule substance : l’être humain. Si maintenant je me place dans l’être humain, je constate qu’il y a plusieurs substances : les organes. Si on est en dehors de l’univers, on constate qu’il y a en lui du fixe sur lequel se greffe un changement si on est dans l’univers, on constate qu’il y a en lui des galaxies qui changent, si on est dans une galaxie, on constate qu’il y a en elle des étoiles qui changent 
 
Bref la notion de phénomène dans la praxéologie cogitative est l'effectuation de la synthèse entre la focalisation interne et la focalisation externe et la praxéologie consiste en partie à montrer comment une apparition est le fruit d'un monisme et d'un pluralisme simultanément. 
 
Epiphanie chaotique, la phénoménologie et le fait indéniable que tout ce qui est intra mental est extra mental et que tout ce qui est extra mental est intra mental comme support du réalisme objectiviste. 
 
Ce qu’il faut comprendre c’est que ce n’est pas seulement l’esprit qui abstrait, c’est la réalité toute entière qui engendre des abstractions informationnelles en objectivations et il n’est pas à exclure une forme d'objectivation complète où existent des abstractions pures non portées par un existant qui en est l’incarnation : une information conceptuelle pure qui dépasse l’encadrement phénoménologique ou esthétique transcendantale dont les concepts ont une existence extra mentale et qui existe dans un univers praxéologique non régi par des actions d’exclusion (temps) et d’inclusion (espace et durée c'est à dire accumulation simultanée ou successive au cours de l'écoulement du temps) 
 
« Tout ce qui est intra mental est extra mental et tout ce qui est extra mental est intra mental » 
Signifie ceci : 
 
-La réalité objective produit métaphysiquement des objectivations d’abstractions de plus en plus pauvres jusqu’à atteindre des existant-abstractions sous une forme pure 
 
-Nos concepts ne sont pas moins des déterminations objectales, des déterminations de l’essence des choses qu’elles ne sont nos propres pensées. Une seule pensée est tout à la fois et au même titre la détermination des choses mêmes et une action intra mentale. 
 
-si les catégories de l’entendement existent sous une forme non phénoménologique et que le cadre phénoménologique existe extra mentalement, il y a une forme d’existence d’un entendement-existant constituant un monde extra mental non régi par l’espace et le temps et dans lequel nous n’avons pas besoin de schèmes. 
 
-Il ya un élan téléologique qui transforme le concept objectivé et l’information incarnée en information conceptuelle pure qui soit dit en passant existe dans les catégories de l’entendement qui est une synthèse où il n’est plus possible de distinguer la norme idéale et ce qui la réalise : l’information n’est plus distincte du concept et la fusion des deux est incarnée en un existant : c’est le concept de Dieu … Car il n’est pas possible de distinguer ce qu’il a besoin pour être ( c’est à dire lui-même) ou information de ce qu’il est ou concept . Ou dit autrement ce qu’il est en puissance (information) n’existe qu’en acte (concept)… Mieux c’est le concept de la fusion en Dieu, c'est-à-dire devenir et revenir à Dieu, s’ajouter à Dieu et ceci découle du fait qu’il existe un infini dés lors que nous admettons que rien ne peut naître du néant absolu 
 
-Pour saisir l’essence d’une chose, l’esprit humain n’a pas besoin de connaitre l’information incarnée qui permet à cette chose d’être ce qu’elle est. Il a besoin de l’information conceptuelle de cette chose pour faire d’elle par l’imagination créatrice ce qu’elle est. Dés lors que par des concepts, l’homme construira des objectivations imaginaires, nous pouvons être sûr que ces objectivations ont existé dans un autre monde et nous pouvons être sûr que l’information qui a donné naissance à ces objectivations existe sous toutes les formes dans plusieurs mondes possibles non systématiquement régis par l’espace et le temps et donc non forcément incarné dans un existant classique  
 
La phénoménologie ou esthétique transcendantale ne traite pas seulement de l’espace et du temps qui régentent l’existant, elle traite du monde interne de l’existant qui régente son espace et son temps 
 
Il faut donc comprendre l’expression sous 3 sens : 1-si on admet que le concept est une propriété réelle d’une chose , si la chose est imaginée, la chose a existé 2-Si on admet que le concept réside dans l’information incarnée qui permet l’existence de la chose, l’information incarnée et imaginée dans l’espace et le temps a existé 3-Si l’on admet que l’information conceptuelle ou catégorie de l’entendement hors de tout espace est nécessaire à l’existence de la chose dans l’espace et dans le temps , alors l’information conceptuelle extra mentale hors de tout temps et de tout lieu est nécessaire à l’existence d’un adventice extra mental dans l’espace et dans le temps 
 
Dans la méthode spécifiquement philosophique, il y aura prédication et action de déterminations d’un objet par concepts analogique à une analytique transcendantale sous formes de phrases prédicatives ou praxéologiques sous une forme dichotomique d’exclusion (relatif/absolu) ou sous une forme synthétique d’inclusion (par exemple relatif et immanent) avec des concepts universels ou d’un domaine scientifique particulier. 
 
Le concept relève de la subsistance, l’information relève de l’existence car toujours elle est incarnée en un existant. Il existe deux sortes de relations entre étants, les relations immanentes et les relations transcendantes (dont l’équivalence ontique se caractérise par le fait que la relation implique la distinction entre deux étants) 
 
L’identité de l’intra mentale et de l’extra mental et inversement signifie peut être : L’information est ce qui permet l’existant, la propriété réelle, le concept. Mais l’information est elle-même un existant, une propriété, un concept. Il y a alors la fusion de l’existant information avec l’existant concept c'est-à-dire la non distinction de l’apparition et du phénomène  
 
Tout ce qui est extra mental est intra mental et inversement est ce pourquoi toute véritable phénoménologie est une étude du monisme et du pluralisme dans la science métaphysique 
 
Sur le plan du monisme, un existant informationnel épiphanise un autre existant qui à son tour va épiphaniser dans l’esprit sous forme de concept qui à son tour va épiphaniser sous forme d’information pour objectivation en une abstraction objectivée mais en même temps et c’est le plus important le concept va devenir sous l’effet de l’esprit un épiphanisant inverse : l’information sera une épiphanie du concept dans le rebours qu’est la connaissance en focalisation interne moniste : tout ce qui est intra mental est extra mental et inversement signifie la capacité de l’esprit humain à engendrer un système moniste en système pluraliste et inversement puis de créer un système ouvert et fermé en redécouvrant à rebours l’information comme une épiphanie du concept. 
 
L’esprit de l’homme pense la genèse rationnelle du concept dans tout un système d’informations intra mentales englobant l’information extra mentale à l’origine de l’étant 
Et puisque l’esprit peut penser de manière infinie l’information générant l’étant et qu’il existe une infinité de mondes, chaque manière de penser l’information qui créera l’attribut existe de manière extra mentale dans un monde ; l’information réelle est alors une épiphanie de l’inventaire des informations pensées dans le monde intra mental  
 
Tout ce qui est intra mental est extra mental et tout ce qui est extra mental signifie peut être : Nous extrayons les catégories de l’entendement et les abstractions de la réalité informée et nous les remettons dans une autre réalité, celle de l’abstraction phénoménologique d’objectivation dans le cadre conceptuel d’inclusion et d’exclusion d’une esthétique transcendantale ou phénoménologie.  
L’inclusion et l’exclusion sont les extractions praxéologiques conceptuelles des intuitions de l’espace et du temps : il y a action intrinsèque ou extrinsèque d’inclusion ou d’exclusion.  
L’objectivation phénoménologique accomplie par l’esprit est fondamentalement présente dans la réalité informée. Une information peut être divisée dans deux incarnations . Une même information peut être reproduite dans deux incarnations, une incarnation peut contenir ou être divisée en plusieurs informations de sorte qu’un tout incarné informationnel soit par l’esprit divisé en plusieurs informations distinctes ; exemple, l’image d’une statue qui est l’incarnation de cette statue est divisible en sous-déterminations par l’image, le nez de la statue, ses oreilles etc. 
Ce que nous appelons relation se manifeste dans le réel par une incarnation déterminant ou informant une autre incarnation au moyen justement d’une ou de plusieurs incarnations  
 
Ephiphanie chaotique, le système temporel ou spatial en phénoménologie. 
 
un système peut être temporel ou spatial 
 
Décrivons le système temporel, c'est à dire en focalisation interne dans lequel on parcours, on vit temporellement, le système qui ek-siste par exemple dans le discours : 
c'est un système par segments, chaque segment se compose avec un segment dans un ordre, cet ordre est un parcours temporel d'existants à existants, d'équivalences concrètes de concepts à équivalence concrètes, de concepts à concepts, unité par unité, segment par segment, successivement jamais simultanément et certes même si un segment est un embrassement simultané, le parcours de la totalité des segments ne peut être que successif; chaque ordre de segment peut intellectuellement s'inverser ou varier de combinaison dans le discours systématique puisque le parcours proposé peut varier, chaque grand segment est divisible arbitrairement ou nécessairement (que signifie nécessairement ou arbitrairement ? Nécessairement venant de l'objet du système par exemple la réalité objective ou arbitrairement c'est à dire composée par le sujet comme perception possible de l'objet du système) en sous segments qui édifieront des combinaisons, chaque sous segment varie de longueur (que signifie cela ? Que chaque équivalence de concepts impliquera une partition plus ou moins grande dans un tout, partition dont la grandeur est suivant l'importance du nombre de relations, d'actions et d'existants considérés, l'existant est le concret ou l'unité ou l'étant -ce par quoi se matérialise le fait-, la relation est la détermination d'un concret par un autre concret sous le mode passif ou actif, l'action est ce qui réalise cette détermination). Un tout peut alors être divisé en sous segments variables en longueur et en combinaison, ce qui était inclus dans le sous segment sera inclus dans un autre segment dans l'arrangement systématique d'un tout formant une unité ou segment  
 
Décrivons le système spatial : cette fois ci il n'est plus un enchainement linéaire parcouru par quelqu'un le vivant mais une toile multi dimensionnelle reconstruite par quelqu'un l'observant : la vision du discours, par exemple, ne sera plus linéaire mais discontinue puis unifiée 
 
Nous sommes alors en focalisation externe. 
 
Un tel système est à l'image du réel observé et non vécu : chaque existant a une relation avec un autre existant, chaque point est lié à un autre en même temps -simultanément- avec un troisième, ce troisième a une relation avec le troisième et le quatrième ; on peut par la suite créer des ensembles de points arbitrairement ou nécessairement, lesquels entretiendront des relations avec d'autres ensembles, qui eux mêmes seront des sous ensembles d'un ensemble : l'organe est le sous ensemble d'un homme, le tissu le sous ensemble de l'organe, la cellule le sous ensemble du tissu, la molécule est le sous ensemble de la cellule, l'atome le sous ensemble de la molécule etc... 
Par la suite chaque point détruit ou construit des relations simultanées avec d'autres, des points apparaissent et d'autres disparaissent, c'est alors un système spatial dynamique 
Ces deux sortes de systèmes décrivent absolument tout : les discours, la réalité, les enchainements conceptuels, les enchainements des nombres, la constitution possible de l'esprit, du cerveau, du langage ou de l'univers etc... 
 
On en vient à la focalisation zéro qui est la fusion des deux types de systèmes et un autre nom du système temporel et spatial, fusion parfaitement incarné par le discours : 
Chaque enchainement est linéaire tout en étant discontinu, nous avons donc une juxtaposition de segments non liés à leurs voisins successifs mais liés à un autre segment d'une ligne en même temps que des actions successives et simultanées entre points sur le plan du vécu et de l'observé simultanément 
 
Enrichissement à l'épiphanie précédente : remarques évasives. 
 
Le système temporel décrit la pensée abstraite, le système spatiale décrit le processus intuitif 
 
La définition de l'intuition est le système spatial 
La définition du réseau d'intuition est le système temporel 
Le système temporel est le système de vécus phénoménologiques du système spatial (et inversement ?) : le système par lequel l'on vit un autre système 
S'ajoute à cela la modalité moniste, dualiste (discursive ou dialectique), ou pluraliste qui détermine formellement -simultanément, successivement ou "disjonctivement"- l'expérience systématique phénoménologique 
La modalité phénoménale de la forme de l'expérience systématique phénoménologique est donc la simultanéité, la succession ou la disjonction. 
Cette modalité phénoménale s'applique également à l'hylémorphisme 
S'ajoute à cela la focalisation qui est un mode de vécus phénoménologiques systématiques et le fait qu'un objet intentionnel systématique peut devenir à son tour un vécu systématique appréhendant un objet intentionnel